L’European Dental Students Association a dévoilé mi-août les conclusions d’une étude réalisée en mars dernier et visant à quantifier les écarts dans la formation dispensée aux diplômés européens en odontologie en fonction du pays membre dans lequel ils ont fait leur cursus.
Selon les chercheurs, un tiers des nouveaux diplômés auraient ainsi obtenu leur titre sans jamais avoir posé de couronne ni réalisé de prescription médicamenteuse au cours de leur formation. Pire encore, 10 % d’entre eux auraient été admis sans avoir pratiqué un seul acte de soin sur un patient.
Des chiffres alarmants qui n’ont pas manqué de faire réagir au niveau européen. En France, la Confédération Nationale des Syndicats Dentaires a ainsi été parmi les premiers à faire preuve de son indignation, jugeant qu’en l’état, la libre circulation représentait une menace pour la qualité des soins et la sécurité des patients.