LE GENIE DU COLLECTIF

Travailler ensemble, vraiment.

Un cabinet n’est pas une somme d’individus : c’est une chorégraphie.
Quand tout s’accorde — gestes, rythmes, silences — le soin devient fluide.
Mais ce collectif demande un entretien constant.
Les grands praticiens le savent : on ne “délègue” pas, on “associe”.
L’assistante n’est pas une exécutante, c’est une partenaire de précision.
Le secrétariat n’est pas une logistique, c’est la première parole du cabinet.
Le collectif ne se décrète pas, il se cultive.
Les cabinets heureux se reconnaissent à l’ambiance qu’on ressent dès l’entrée.
Le génie du collectif, c’est de comprendre que le talent ne vaut que s’il circule.
Un bon cabinet fonctionne comme un bloc opératoire : chacun connaît son rôle, ses timings, ses signaux.
Mais cette fluidité repose sur un outil simple : la communication.
Un “point d’équipe” de 10 minutes chaque matin suffit à éviter les malentendus de la journée.
Le collectif, c’est aussi la reconnaissance : une réussite partagée, même minime, soude davantage qu’un discours.
Un merci sincère vaut souvent plus qu’un débrief formel. Le collectif n’est jamais parfait : il se réajuste chaque jour, dans la confiance plus que dans le contrôle.

DANS LA PRATIQUE…
L’art du regard patient, de la confiance réciproque.
• Débriefer les soins complexes ensemble, pas seulement les réussites.
• Donner à chacun une zone d’autonomie réelle.
• Partager les compliments autant que les consignes.

CE QUE FAIT UNE BONNE ASSISTANTE SANS QU’ON LE DEMANDE
Les meilleures assistantes ne suivent pas : elles devinent.
Leur savoir-faire se manifeste dans des détails que le praticien oublie souvent de remarquer :
– Elles préparent toujours un pas d’avance sur le geste à venir.
– Elles lisent la tension du praticien et ajustent leur rythme sans un mot.
– Elles gardent le champ opératoire clair, parce qu’un regard dégagé, c’est un esprit concentré.
– Elles accueillent le patient avant même le premier mot du chirurgien.
– Elles apaisent les silences et assurent la fluidité invisible du soin.
Une bonne assistante ne travaille pas avec le praticien, elle travaille en lui.
C’est là tout le génie du collectif.