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Système de santé ou système ou de maladie ?

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A l’heure où l’on reparle de la généralisation du tiers-payant : L’assurance maladie a pour vocation de porter assistance en cas de maladie. Une assurance est faite pour mutualiser un risque qu’il serait difficile d’assumer seul.

On ne généralise pas une assurance, sinon cela devient un service.

Une assurance est faite pour se protéger d’un accident c’est à dire de l’exception. En la généralisant elle devient la règle.

C’est la santé qui devrait être la règle et la maladie l’exception. La maladie se traite alors que la santé se soigne.

Les scientifiques redécouvrent de plus en plus l’importance de l’hygiène de vie sur la santé, notamment au travers des récentes découvertes sur le microbiote (la flore intestinale).

Notre santé dépend pour beaucoup de la manière dont on mange, dont on bouge, dont on respire et de la façon de gérer son stress.

La santé cela s’apprend, la santé demande une attention et des efforts quotidiens que personne ne peut faire à notre place.

Personne n’est à l’abri d’un accident ou de la maladie. La maladie peut justifier de recourir à des traitements, c’est à dire de moyens de lutter contre le mal. Un traitement peut à ce titre être agressif et avoir des effets secondaires.

Si nous ne voulons pas avoir à nous faire traiter, il faut que nous apprenions à nous soigner.

Si chacun d’entre nous apprenait à prendre en charge sa santé, alors nous pourrions épargner l’assurance maladie et espérer compter sur elle en cas de besoin.

Les professionnels de santé sont avant tout responsables de la qualité de leurs actes et c’est là que doivent se concentrer leurs moyens. C’est au patient de faire valoir ses droits auprès des organismes d’assurance.

Le tiers payant fait porter sur le professionnel de santé une responsabilité qui n’est pas la sienne.

Ce n’est pas le rôle du praticien de contrôler les droits du patient et il n’a encore moins à en subir les conséquences lorsque ceux-ci ne sont pas à jour.

Le professionnel de santé n’a pas à servir d’intermédiaire entre l’assurance et l’assuré, ce n’est pas son rôle, cela ne relève pas de sa responsabilité.

Les professionnels de santé ne sont pas hostiles à la simplification des démarches administratives ni insensibles aux difficultés d’accès aux soins, mais il n’est pas nécessaire de les interposer entre l’assurance et l’assuré pour cela.

L’emploi de la carte vitale et de moyens de paiements électroniques peuvent très bien remplir ces objectifs de simplification et de dispense d’avance de frais, avec la coopération des professionnels de santé et des banques.

Il est tout à fait possible, avec la carte vitale et les moyens de paiements électroniques modernes, de permettre un débit différé et un remboursement au patient sans avance de frais.

Faire valoir soi-même ses droits auprès de son assurance et en assurer le suivi administratif fait partie d’une démarche citoyenne de santé au même titre que l’hygiène de vie.

Chacun d’entre nous doit se sentir responsable de sa santé. C’est par là que commence une véritable attitude solidaire.

C’est en évitant la maladie que nous pourrons préserver notre système de santé et c’est comme cela que nous pourrons espérer compter les uns sur les autres en cas de besoin.

Les valeurs à promouvoir : santé, autonomie, coopération.
Les valeurs à combattre : maladie, dépendance, déficit.

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Un commentaire

  1. Les médecins sont hors jeu: ils ont appris à diagnostiquer et à soigner les maladies de leur pays.
    A présent avec les appareils de diagnostic coûtent cher et soigner est devenu très coûteux . Eviter une maladie ou un mauvais fonctionnement de l’organisme personne ne sait le faire, c’est la médecine de demain