Céramique, biomatériaux : quelles indications ?

Avec ses qualités biologiques, esthétiques et mécaniques mais aussi ses possibilités adhésives, plus personne n’en doute : la céramique est le matériau de choix pour les restaurations antérieures et postérieures. Mais face aux (très) nombreuses propositions de l’industrie, comment choisir le matériau le plus adapté à la situation clinique ?
Il existe aujourd’hui un tel éventail de matériaux – dont d’ailleurs les propriétés et le mode de mise en œuvre diffèrent – qu’il devient de plus en plus difficile de s’y retrouver.
Feldspathique ? Renforcée à la leucite ou au di-silicate de lithium ? Sur chape zircone ? Monocouche ? Stratifiée, pressée, usinée, cuite ?
Pas facile de s’y retrouver s’agissant des propriétés respectives et du comportement dans la cavité buccale de ces céramiques. Sont-elles indiquées pour le secteur antérieur ?
Préférables pour des dents très claires ou très saturées ? De même, il n’est pas aisé de savoir ce qui se joue en laboratoire.

Enfin et peut-être surtout, il faut avoir le recul nécessaire pour faire les bons choix. Toutes ces interrogations autour des céramiques interviennent dans un moment de foisonnement de solutions thérapeutiques. Reste donc, pour sortir des indications stéréotypées et préférer ces restaurations moins invasives et plus esthétiques, à découvrir l’étendue de leurs indications. C’est pour toutes ces raisons que la SOP a décidé d’organiser une grande journée, le 8 octobre prochain sur la – ou plutôt les – céramiques, vues sous l’angle de la pratique et de l’expérience accumulée des conférenciers.