L’empreinte optique au cabinet dentaire est née des travaux de François Duret commencés dans les années 1970. Devenue techniquement possible dans les années 1980, elle fait l’objet d’une présentation en direct à l’ADF en 1985; la commercialisation du Cerec par la Société Sirona® est alors effective et permet aux dentistes les plus fougueux de rentrer dans le monde de la CFAO dentaire.
Le Cerec a 30 ans cette année et les procédés permettant aux dentistes de réaliser une empreinte optique au fauteuil se multiplient. Reste aux praticiens que nous sommes de choisir si nous réalisons l’acte dans son intégralité dans la séance (CFAO Directe) ou si nous déléguons la partie laboratoire à notre prothésiste (CFAO indirecte).
Au fil des années, tout a été mis en oeuvre pour faciliter notre travail, accélérer et simplifier nos reconstitutions prothétiques; la caméra optique s’est allégée, équilibrée, et le poudrage de nos empreintes a disparu.
Il est beaucoup plus rapide de prendre une empreinte optique numérique qu’une empreinte en silicone et le degré de précision est meilleur.
Finis les ”tirages”, les retours du laboratoire qui nous obligent à recommencer certains travaux. Le contrôle par le praticien est immédiat et apparaît immédiatement sur l’écran; l’empreinte optique du maxillaire antagoniste et la mise en occlusion des deux arcades ou portions d’arcades est un jeu d’enfant.
En CFAO indirecte, via le portail Connect, le laboratoire équipé reçoit instantanément les modèles virtuels et la réalisation de la prothèse peut commencer immédiatement.
En CFAO directe, le praticien découvre à supprimer un monde nouveau qu’il peut partager avec son patient, l’élaboration complète de sa prothèse. Longtemps réservée aux reconstitutions unitaires, (Inlays – onlays – couronnes – facettes) la CFAO permet maintenant de réaliser des bridges provisoires et définitifs, des piliers ou couronnes supra-implantaires transvissés. La nouvelle caméra Omnicam de chez Sirona® permet de réaliser une empreinte précise des tissus mous et tout laisse à penser que les prochains axes de développement évolueront dans cette voie.
Il est actuellement possible de prévisualiser un projet prothétique optimal sur une panoramique 3D et de prévoir l’intégration et le positionnement du futur implant correspondant. Le guide chirurgical est réalisé dans notre chambre d’usinage et nous apporte une mise en oeuvre simplifiée de notre chirurgie guidée.
Un module Orthodontie est sur le point de voir le jour, et les logiciels d’analyse esthétique dento-faciale feront bientôt partie de notre arsenal de communication.
À quand la réalisation de nos prothèses adjointes sur des modèles virtuels issus de l’empreinte optique?