La petite souris et la fée des dents bientôt au chômage ?
De plus en plus d’entreprises spécialisées, comme l’américain Store-A-Tooth ou le suisse Futur Health Bio Bank proposent en effet de recueillir les dents de lait des jeunes enfants pour en extraire les cellules souches, les stocker à très basse température et ainsi pouvoir les réutiliser pour soigner le donneur si celui-ci contracte l’une des nombreuses pathologies que les chercheurs estiment pouvoir traiter grâce aux cellules souches dans un futur plus ou moins proche.
Attention toutefois, ce pari sur l’avenir reste cher (le stockage des cellules souches d’une dent de lait sur 20 ans est la plupart du temps facturé entre 2000 et 3000 euros), et a surtout des airs de jeu dangereux : la législation française interdit tout prélèvement de cellules souches « pour soi-même » ou si celui-ci n’a pas d’indication thérapeutique immédiate.
