Après une vie passée à pratiquer et enseigner la médecine et la dentisterie à la faculté dentaire de Strasbourg, Robert Frank profite de sa retraite pour explorer de nouveaux domaines.
Désormais, cela fait 10 ans qu’il expérimente autour de la peinture nanoscopique, courant artistique dont il fait partie des pères fondateurs et qui vise à représenter fidèlement l’infiniment petit.
Pas seulement esthétiques, ses œuvres colorées, qu’il expose dans son atelier strasbourgeois, constituent un support didactique.
En montrant par exemple la façon dont de multiples particules porteuses du virus du sida sont relarguées des lymphocytes T4, le développement d’une carie ou de la plaque dentaire et de ses bactéries, ses toiles permettent de comprendre la façon dont ces structures souvent complexes sont formées et fonctionnent.