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CANCER DU SEIN : L’IMPRESSION 3D POUR RECONSTRUIRE

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Chaque année, 2 millions de femmes dans le monde sont atteintes d’un cancer du sein. Un tiers d’entre elles subissent une mastectomie mais seules 20 % optaient pour une reconstruction mammaire en 2020, par crainte de rupture des prothèses en silicone. une technologie temporaire ou définitive permet désormais de reproduire de manière plus réaliste les seins de ces patients grâce à l’impression 3D.

Géraldine, 46 ans, est aujourd’hui la première femme à avoir bénéficié de ce nouveau type de prothèse réalisée par Julien Montenero. Et déjà quatre femmes ont été aidées de la même manière par la suite. Ainsi, pour Julien, cette technologie vise à « mettre la 3D au service de l’humain ». En effet, cette nouvelle prothèse a l’avantage d’être ultra réaliste, notamment grâce à sa densité, sa texture, sa forme et sa couleur. Alors comment se pose cette prothèse en 3D ? La reproduction du sein se fait grâce à un scanner 3D, réalisé sur le sein qui va subir l’opération ou sur l’autre, dans le cas où l’ablation a déjà eu lieu. Ces impressions 3D vont permettre de sculpter un moule sur-mesure dans lequel est créée la prothèse médicale. Pour l’instant, la certification de la technologie dont a bénéficié Géraldine est toujours en cours. mais une structure dédiée exclusivement à son développement vient d’être mise en place. Et le déploiement de cette étape permettrait de réduire fortement les coûts. Le prix de la prothèse temporaire s’élevant en effet à 1 000 euros et à 6 000 euros pour une prothèse définitive.

RECONSTRUIRE LE SEIN À PARTIR DES CELLULES DE LA PATIENTE

Depuis près de deux ans, HealShape, une start-up lyonnaise, travaille également sur une solution de reconstruction mammaire naturelle pour les femmes ayant subi une mastectomie. Leur objectif est de reconstruire un sein imprimé en 3D, à partir des cellules de la patiente. La bioprothèse est résorbable, et bio-imprimée à partir d’une encre qui facilite la régénération des tissus sains de chaque femme. c’est une fois implantée que le médecin pourra effectuer un « lipofilling », c’est-à-dire y injecter des cellules de la patiente. Les cellules de la patiente adopteraient la forme de la bioprothèse, et seront capables de reconstruire du tissu mammaire. Ainsi, après six à neuf mois de travail, la prothèse se résorberait par elle-même, et laisserait place uniquement aux cellules de la patiente. Elle devrait donc retrouver son sein, en une seule opération. Pareillement, la start-up est au stade pré-clinique. Sa créatrice Sophie Brac de La Perrière et son équipe espèrent commencer les essais cliniques d’ici deux ans.

 

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