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COVID 19 – DONNÉ REPRIS

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1,1 milliard d’euros. C’est le montant versé par l’Assurance maladie aux soignants libéraux l’année dernière pour compenser leur perte d’activité liée au premier confinement en 2020. Mais alors que l’heure des comptes est arrivée, les praticiens ayant reçu leur solde de la part de l’Assurance maladie début septembre, des dizaines de milliers d’entre eux vont devoir restituer une partie des aides perçues. Plus de la moitié des dentistes et 45 % des médecins généralistes ou spécialistes seraient concernés par cette mesure, pour des montants qui s’élèvent en moyenne à plusieurs milliers d’euros pour chaque soignant libéral. Lors du premier confinement, les soignants libéraux ont observé une chute brutale de leur activité (annulation ou rendez-vous décalés). Les cabinets dentaires, pour leur part, avaient sur les recommandations de l’Ordre fermé leur cabinet de mi-mars à début mai. un Dispositif d’Indemnisation de la Perte d’Activité (Dipa) a ainsi été mis en place dès mai 2020 pour aider ces plus de 200.000 soignants libéraux. Les montants de ces aides étaient variables, en fonction des différentes charges propres à chaque spécialité médicale.

Oui mais voilà : malgré une nette baisse d’activité durant le confinement, beaucoup de cabinets libéraux ont enregistré une reprise d’activité très forte après le 11 mai tandis que les Français se précipitaient chez leur médecin traitant, dentiste ou autre. Or, le Dipa a été calculé sur la période allant du 16 mars au 30 juin : il prend donc à la fois en compte la chute d’activité des soignants… et la reprise forte de certains d’entre
eux, qui doivent aujourd’hui passer à la caisse. Alors que la profession dentaire a dû faire face à de nouvelles charges liées au matériel de protection (Masques, gants, gel, surblouses…) ou à la désinfection entre chaque patient, elle est la plus lésée par ce dispositif. Plus de 31.000 ont touché en moyenne 7500 euros d’aides, mais 53 % d’entre eux vont devoir rendre en moyenne, 4200 euros.

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