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Feux d’artifice d’innovations au 37e Salon international d’odontologie (IDS)

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Le 37e Salon international d’odontologie (IDS), qui s’est déroulé à Cologne dans une ambiance au beau fixe, a fermé ses portes samedi 25 mars 2017, au terme de cinq journées d’intense activité, réalisant un nouveau résultat record. Plus de 155 000 professionnels de 157 pays ont visité le salon de référence mondiale pour le secteur dentaire. Ceci représente une progression de 12 pour cent par rapport à l’édition précédente. Le nombre de visiteurs professionnels étrangers, en particulier, a fortement augmenté : leur proportion s’est accrue de près de 20 pour cent, passant à environ 60 pour cent.

IDS 2017 en chiffres

  • 2 305 entreprises de 59 pays (2015 : 2 182 entreprises de 56 pays) ont participé à IDS 2017
  • où elles occupaient une surface brute d’exposition de 163 000 m² (2015 : 158 200 m²)
  • 624 exposants et 20 entreprises représentées venaient d’Allemagne (2015 : 636 exposants et 19 entreprises représentées)
  • 1 617 exposants et 44 entreprises représentées, de l’étranger (2015 : 1 480 exposants et 44 entreprises représentées)
  • La proportion d’étrangers était de 72 pour cent (2015 : 70 pour cent)
  • IDS 2017 a donc accueilli plus de 155 000 visiteurs professionnels de 157 pays (2015 : 138 000 visiteurs professionnels de 151 pays), dont environ 60 pour cent (2015 : 51 pour cent) d’étrangers.*

Feux d’artifice d’innovations

Des améliorations substantielles aux flux de travail numériques établis – des techniques d’imagerie à l’impression 3D, de nombreuses solutions pour le laboratoire et le cabinet dentaire de demain ont été présentées lors de l’IDS 2017.

Dans le domaine de l’implantologie, les processus numériques ont déjà largement contribué à améliorer les soins dentaires grâce à une planification optimisée. Aujourd’hui, ces technologies sont aussi exploitées sur un terrain initialement considéré comme difficile : l’orthodontie. Avec des modèles virtuels, les problèmes de diagnostic peuvent être résolus, des appareils orthodontiques peuvent être planifiés, comme par exemple les appareils fixes. Le défi est même lancé pour les dispositifs amovibles tels que les plaques d’étirement, les activateurs, etc.

L’impression 3D est la grande affiche de cet IDS avec pas moins de 28 machines présentées sans compter les nombreux matériaux qui facilitent son exploitation. Ce processus déjà implanté dans le secteur de l’orthodontie gagne du terrain dans d’autres disciplines.

Le temps de traitement est l’un des critères qui favorisent le développement de ces technologies numériques. En effet, les patients souhaitent idéalement que le traitement prothétique soit effectué dans une séance si possible ou au moins terminé le même jour.

L’augmentation de la vitesse est obtenue grâce à des thérapies de fauteuil pur ou en accélérant les flux de travail dans toute la chaîne de processus au cabinet et au laboratoire, de A pour les activateurs à Z pour l’oxyde de zirconium. Des options d’optimisation attrayantes se présentent maintenant à tous les niveaux.

Cela commence avec le moulage numérique. Lors de l’IDS, de nouveaux scanners intra-oraux ont enrichi l’offre existante. Certains d’entre eux peuvent simplement être transportés d’une salle de traitement à l’autre, presque aussi commodément et discrètement qu’un stylo dans la poche du manteau du dentiste. Au-delà de cette connexion à la tablette facilite la communication du patient. D’autres scanners intra-oraux sont consciemment petits pour assurer un confort élevé pour le patient tout en exploitant les possibilités de contrôle de la voix et du mouvement.

Le processus de production classique au laboratoire dentaire est sensiblement accéléré. Dans le même temps, la communication praticien-prothésiste est de plus en plus intensifiée. Un nouveau microscope dentaire avec un mode 3D favorise notamment ce rapprochement. Outre le contrôle de qualité, il peut être utilisé pour l’échange direct d’images numériques avec le praticien (captures d’écran, vidéos, écran divisé).

Les étapes de production deviennent elles-aussi plus rapides. Par exemple, le guidage d’instruments lors du traitement du verre et de la céramique hybride promet des économies de temps considérables par rapport aux techniques classiques de broyage ou de ponçage. Et une fine structure de feldspath en céramique infiltrée avec du polymère offre maintenant un gradient de couleur intérieure avec six couches de nuances fines – (gain de temps et réponse esthétique). La tendance générale est à la production plus fréquente de restaurations monolithiques.

De nouveaux matériaux de finition de surface intéressants apparaissent. En plus du fraisage et du ponçage, les possibilités des techniques d’impression augmentent considérablement. Une large gamme d’attelles, de modèles, de gabarits de perçage, de plateaux de collage indirect, dans un proche avenir des prothèses temporaires et permanentes – presque tout peut être imprimé. Les systèmes de laboratoire offrent maintenant des plates-formes de construction encore plus grandes et une maintenance à distance pratique pour les modèles compatibles avec le réseau. Pendant ce temps, la vitesse augmente – juste pour avoir une idée de la magnitude: sept attelles en une heure sont certainement possibles aujourd’hui. Des logiciels innovants permettent même une production additive / soustractive combinée: Lorsqu’il s’agit de la plus haute précision, la machine effectue ensuite un processus de fraisage automatique et crée ainsi une finition de surface constamment élevée.

Aujourd’hui, les imprimantes multi-matériaux sont peut-être visibles à l’horizon. Par exemple, six matières plastiques sont mélangées pour former un nouveau composé ayant les propriétés requises définies – par exemple avec des colorants spécifiques ou des gradients de couleur intérieurs pour une conception spécifique au patient. Comme alternative à la production propre, le laboratoire peut également externaliser des emplois à un fournisseur central ou industriel. Les modèles peuvent être livrés dans de courts délais, un service rapide est offert en utilisant la technologie numérique.

Planification à long terme en endodontie

Une nouvelle technologie numérique est également disponible pour l’endodontie: après la planification des outils initialement établis dans le domaine de l’implantologie et plus récemment dans le domaine de l’orthodontie, un traitement des canaux radiculaires peut maintenant être simulé à l’avance afin d’estimer sa complexité de manière plus précise et planifier les soins étape par étape. Un rayon X 3D et un logiciel innovant forment la base ici. Ceci permet au dentiste de suivre le cours des canaux sur le moniteur en utilisant des marqueurs de point à travers la pointe de la racine. Il peut également pré-tester le dépôt virtuel. Un gain grâce à la combinaison: microscopie et diagnostic. Les nouvelles fonctionnalités des microscopes opératoires offrent également des opportunités intéressantes dans d’autres disciplines de la dentisterie. Par exemple, un mode de fluorescence intégré qui permet la vérification intra-opératoire de la carie dentaire lors de l’élimination de la substance. Ce mode se développe également dans d’autres matériels comme les petites lampes permettant un durcissement des matériaux dentaires grâce au diagnostic de fluorescence.

Si une dent ne vaut plus la peine d’être conservée malgré les possibilités actuelles de l’endodontie, le traitement implantologique est de plus en plus souvent l’option qui devient de plus en plus intéressante. De nouveaux systèmes d’implants qui augmentent considérablement la stabilité primaire apparaissent. Certains moteurs disposent désormais d’une mesure de stabilité non invasive pour que le confort soit optimal.

La prochaine édition du Salon international d’odontologie (IDS), à savoir la 38e, aura lieu du 12 au 16 mars 2019

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