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MALADIES PARODONTALES LA METFORMINE EN TANT QUE MÉDECINE PRÉVENTIVE SYSTÉMIQUE ET ORALE

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Malgré les améliorations thérapeutiques au cours des dernières décennies, la maladie parodontale (MP) touche des millions de personnes dans le monde et le seul traitement disponible repose sur le contrôle de la charge microbienne. On sait que le diabète augmente le risque d’établissement et de progression de la maladie de Parkinson et, récemment, la modulation du métabolisme du glucose par des moyens pharmaceutiques ou diététiques a été soulignée comme un modulateur important du développement de maladies non transmissibles.

MÉTHODES
L’impact du contrôle pharmaceutique du métabolisme du glucose chez les animaux et les humains non diabétiques (REBEC, code UTN : U1111-1276-1942) a été étudié en réutilisant la metformine, comme moyen de gérer la maladie parodontale et ses facteurs de risque systémiques associés.

RÉSULTATS
Il a été constaté que le contrôle du métabolisme du glucose via l’utilisation de metformine destiné à la prise en charge de la maladie de Parkinson entraînait une prévention significative de la perte osseuse au cours de la maladie parodontale induite et de la perte osseuse liée à l’âge in vivo. La metformine a également influencé les espèces bactériennes présentes dans l’environnement buccal et a eu un impact sur les réponses métaboliques épithéliales et stromales à la dysbiose bactérienne au niveau d’une seule cellule. De manière systémique, la metformine contrôle la glycémie et la prise de poids liée à l’âge lorsqu’elle est utilisée à long terme.
En bref, l’essai pilote randomisé contrôlé a indiqué que la metformine systémique était sûre à utiliser chez les patients non diabétiques et affectait les tissus parodontaux. Pendant la période de traitement, les patients ont présenté des niveaux stables de glycémie systémique, des taux de HSCRP circulants plus faibles et des taux d’insuline plus faibles après le traitement parodontal par rapport au placebo. Enfin, les patients traités par metformine présentaient des paramètres parodontaux améliorés par rapport aux patients traités par placebo.

CONCLUSION
Il s’agit de la première étude à démontrer que les interventions systémiques utilisant la metformine chez des individus non diabétiques visant à prévenir la MP ont des effets systémiques oraux constituant une nouvelle forme possible de médecine préventive pour la gestion des maladies systémiques orales.
L’étude, intitulée « Repurposing metformin for periodontal disease management as a form of oral-systemic preventive medicine », a été publiée en ligne le 10 octobre 2023 dans le Journal of Translational Medicine.

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