Et si un antibiotique utilisé depuis plus d’un demi-siècle, pouvait soigner la maladie de Parkinson ? C’est l’espoir suscité par une étude de deux chercheuses de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière en collaboration avec des équipes de recherche argentines et brésiliennes.
Leurs résultats, publiés dans la revue Scientific Reports du groupe Nature, ont en effet montré qu’un antibiotique, la doxycycline, à faibles doses, est capable de réduire la toxicité d’une protéine, l’α-synucléine impliquée dans la progression de la maladie de Parkinson.
Cet antibiotique est très bien toléré chez l’homme, il est utilisé par exemple pour le traitement de l’acné, et a l’avantage de pénétrer parfaitement dans le cerveau. Ces résultats très encourageants permettraient d’envisager le démarrage d’essais cliniques chez l’homme dans un avenir proche.