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QUAND L’EXIGENCE DES ÉTUDES IMPACTE LE MORAL DES ÉTUDIANTS EN DENTAIRE

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45% des étudiants en odontologie sont stressés, anxieux voire dans un état dépressif, selon une enquête de l’UNECD (étudiants en chirurgie dentaire).

En cause notamment, l’évaluation constante des travaux pratiques dont l’exigence des enseignants pèse sur le moral des futurs dentistes. La crise sanitaire n’a certes pas amélioré le moral des futurs dentistes mais le mal-être semble bien plus profond et inhérent à l’organisation des études d’odontologie. a la pression des TP s’ajoute la peur du redoublement, premier facteur de stress selon l’UNECD. Nombre sont ceux qui réussissent à obtenir leur année grâce aux rattrapages. Les étudiants soulignent un grand pouvoir des professeurs sur leur devenir et des abus sur les redoublements, certaines décisions ne semblent pas justifiées… d’autant que la peur de mal faire est bien connue chez les étudiants en santé où les responsabilités leur incombent très tôt, dès leur entrée en externat en 4è année. Et le risque de redoubler perdure jusqu’à la fin de la formation. Après les TP, les étudiants sont soumis à des “quotas cliniques” : sur la base des actes qu’ils doivent réaliser sur des patients. Plus les actes sont nombreux et variés, plus cela leur rapporte “des points” pour valider leur année.

Avec la crise sanitaire, ils ont vu moins de patients, donc moins de pathologies alors que les quotas n’ont pas changé. résultats : un étudiant sur deux affirme avoir vu son bienêtre mental et physique se dégrader depuis son entrée en odontologie et le nombre d’élèves ayant déjà consulté un professionnel de santé mentale est en hausse de 2,5 points depuis 2018. Plus inquiétant encore, la consommation de stupéfiants ou psychotrope a été multiplié par six en l’espace de trois ans en raison du stress. Selon l’UNECD, près de 97 % des étudiants se sont engagés en odontologie par choix. Mais si 72 % des élèves en premier cycle (2è et 3è année) sont satisfaits de leurs études, ils ne sont plus que 54 % en second cycle à l’être. Crise sanitaire ou non, l’UNECd compte bien mettre tout en œuvre pour améliorer la qualité de la formation en créant notamment des cellules d’écoute pour que les étudiants puissent exprimer leurs attentes et leurs besoins.

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