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STOP À LA VIOLENCE AU CABINET DENTAIRE

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Les chiffres sont alarmants : chaque année, près de 20 000 signalements de violences à l’encontre des professionnels de santé sont enregistrés, selon l’Observatoire National des Violences en milieu de Santé (ONVS). Les motifs principaux d’agression sont relatifs à une prise en charge (51.4%) et au refus de soins (21.2%). A ce jour, aucune donnée existe pour le secteur dentaire. Fin 2022, l’Ordre national des chirurgiens-dentistes a remis une note de synthèse sur la sécurité des équipes dentaires au Ministère de la santé. Face à cette situation préoccupante, le Ministère de la Santé et de la Prévention a dévoilé un plan d’action pour garantir la sécurité des professionnels de santé.

UN PLAN EN TROIS AXES
Présenté par Agnès FIRMIN LE BODO, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, le plan d’action s’articule autour de trois axes majeurs :
1. Sensibiliser et former : il s’agit d’éduquer le public sur le respect dû aux professionnels de santé et de former ces derniers à gérer et prévenir les situations conflictuelles.
2. Prévenir et sécuriser : des mesures seront mises en place pour anticiper les agressions et garantir un environnement de travail sûr pour les soignants.
3. Déclarer et accompagner : encourager les professionnels à signaler systématiquement les violences et assurer un suivi adapté pour les victimes.

DES MESURES CONCRÈTES
Parmi les 42 mesures du plan, certaines sont déjà effectives :
• Sensibilisation du grand public : une campagne nationale sera lancée pour rappeler le respect dû aux soignants et l’importance de signaler les violences.
• Formation des personnels : les établissements de santé, qu’ils soient publics ou privés, bénéficieront d’une formation spécifique pour leurs personnels administratifs et soignants.
• Dispositifs d’alerte pour les professionnels libéraux : les soignants exerçant seuls ou à domicile pourront être équipés de dispositifs d’alerte discrets pour signaler toute situation de danger.
• Création d’un délit d’outrage spécifique : au-delà des violences physiques, les insultes ou propos dégradants envers les soignants seront sévèrement sanctionnés.
• Renforcement du pilotage local : les préfets, procureurs et directeurs généraux des ARS collaboreront étroitement pour assurer une remontée d’information efficace sur la sécurité des soignants.
• Soutien judiciaire : les directeurs d’établissement pourront déposer plainte en cas de violences ou menaces envers un agent, avec l’accord de ce dernier, facilitant ainsi les démarches.
Pour faire face à cette violence, le syndicat Union Dentaire a mis une en place une formation “Gestion du stress & communication non-violente” qui sera proposée dans plusieurs villes de France dans les mois à venir.
Il a par ailleurs publié cette affiche dissuasive à disposer dans votre salle d’attente pour informer les patients des risques encourus en cas d’agression (téléchargeable ici).

RAPPEL DE LA PROCÉDURE EN CAS DE VIOLENCE AU CABINET DENTAIRE
• Déclarer les actes auprès de leur conseil de l’Ordre départemental
• Déposer une plainte en fonction de l’ampleur du délit
• Faire un signalement auprès de leur assurance RCP
• Communiquer en interne auprès de l’équipe qui peut être touchée émotionnellement par l’agression
• Faire un signalement sur la plateforme de recueil des signalements de l’ONVS

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