Fêlures, fractures, fissures… Qu’ils soient employés en psychologie, en sociologie, en mécanique ou en dentisterie, ces expressions décrivent la fragilisation d’un système, mais introduisent aussi une notion de menace d’évolution vers un péril plus grand.
Les « fissures psychologiques » sont bien celles qui, si elles ne sont pas prises en charge, vous cassent. La « fracture sociale » tend à rappeler la souffrance d’un ensemble, dont l’évolution pourrait mener à la séparation ou la révolution.
Contrairement à une fêlure ou une fracture osseuse, douée d’une capacité de guérison, les fêlures dentaires, elles, ne se re-soudent pas ; chaque dentiste le sait et chaque patient aussi.
L’observation de ces fêlures fait donc immédiatement penser à l’avenir et peut susciter des peurs plus ou moins fondées.
Mais au-delà de nos pensées et de nos peurs, la connaissance des enjeux sera essentielle. On n’écrase pas un moustique sur son front avec un marteau. L’objectif initial serait atteint… mais au prix de dommages collatéraux disproportionnés…
A l’inverse, il est peu recommandé de planter un clou avec une tapette à mouche.
Comprendre. C’est la clé pour apporter la thérapeutique juste et espérer la guérison ou, lorsque cette dernière n’est pas possible, la stabilisation et la protection d’une entité malade. Apprendre pour mieux comprendre, puis analyser et observer, pour renforcer ou mettre en doute ce que l’on sait, ou pense savoir.
PENSER OU SAVOIR
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