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PERP ou PER, entre les deux mon coeur balance !

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Un grand nombre de lecteurs nous pose cette question. Commençons par le commencement … Si vous ne détenez pas de PERP vous ne pouvez plus en ouvrir. En revanche, ceux qui en détiennent un, peuvent effectivement faire des versements complémentaires sur celui-ci. D’où leur question : qu’est-ce ce qui est le mieux pour moi ? Faire un versement sur mon PERP déjà ouvert ou ouvrir un Per, si ce n’est pas déjà fait ? Nous sommes tentés de vous dire que cela dépend de votre situation et que ce qui est vrai pour vous, ne l’est pas nécessairement pour votre confrère ! En attendant, voici les grandes lignes de la réflexion.

Lorsqu’il était possible d’ouvrir des PERP, nous avons donné le conseil d’en ouvrir.

Les versements réalisés sont déductibles de votre revenu global, dans la limite des plafonds autorisés, que vous pouvez retrouver sur votre avis d’imposition tous les ans. Ils sont fonction de vos revenus et de ceux de votre conjoint

Rappelons que les versements déduits de votre revenu imposable diminuent automatiquement le taux de votre prélèvement à la source ! C’est vrai pour le PERP comme pour le PER ! Attention, ces plafonds ont une durée de vie de 3 ans. En cas de non utilisation au-delà de ces 3 ans, ils se périment. Durant la phase de constitution, vous ne pouvez pas sortir, sauf exceptions (accidents de la vie dirons-nous …). Vous sortez obligatoirement en rente. C’est le bémol.

Mais une petite subtilité intéressante est à noter ! Vous pouvez tout de même sortir 20 % en capital avec une fiscalité tout à fait favorable, en optant pour le prélèvement forfaitaire libératoire : soit 7,5 %+ 10,1 de CSG/CRDS, soit globalement 17,6 % !!!

A comparer au taux de votre tranche d’imposition à la retraite qui sera probablement de l’ordre de 30 % en moyenne, voire plus.

Du coup, ces PERP présentent un intérêt fiscal dont il serait dommage de se passer.

Bien sûr, sous réserve d’avoir choisi le bon produit avec suffisamment de choix de supports d’investissements pour pouvoir assurer une gestion digne de ce nom.

Autre atout non négligeable : le PERP est non imposable à l’IFI, même s’il est totalement investi en immobilier !!! Comme le contrat Madelin, d’ailleurs car ces contrats sont non rachetables avec sortie en rente pour l’essentiel !

Le petit bémol est justement la sortie en rente pour les 80 % restants

Si vous ne souhaitez pas de rente, nous allons voir que vous avez un joker avec le nouveau Per. Voyons ce qu’il en est.

A notre sens, il est vivement conseillé d’en ouvrir un. Et voici les raisons : il présente les mêmes avantages fiscaux à l’entrée que le PERP avec déduction des versements opérés du revenu imposable.

Vous pouvez sortir les capitaux dans les mêmes cas exceptionnels que le PERP, mais un plus pour le PER car vous pouvez sortir si vous achetez votre résidence principale même si ce n’est pas la première (contrairement au PERP).

Autre différence et non des moindres, vous avez l’option de choisir les modalités de sortie : rente ou capital ou panachage des deux (selon les contrats vous pouvez avoir d’autres propositions).

Alors vous êtes, en général, tenté de sortir en rente car vous pensez qu’en sortant un petit peu chaque année, vous paierez moins d’impôts. Perdu !!!! Il est vrai que c’est la totalité du capital qui sera imposé, mais encore une subtilité, vous pouvez bénéficier du système du quotient qui consiste à lisser votre imposition quand vous percevez un revenu exceptionnel. Ce qui veut dire que, quel que soit le montant du capital sorti, vous ne changerez pas de tranche d’imposition en optant pour le quotient !

En d’autres termes, si à la retraite vous êtes imposé à 11 %, la perception de ce capital ne vous fera pas grimper dans la tranche supérieure. Donc c’est tout bénéfice !

Autre précision intéressante : les primes versées ne subissent que l’impôt sur le revenu (impôt au barème ou prélèvement forfaitaire libératoire bien sûr) et pas les prélèvements sociaux ! Seuls les intérêts acquis les subissent en plus de l’impôt ! Autre point important : si la gestion ne vous satisfait pas, vous pouvez toujours transférer votre PER vers un autre, étant entendu que les frais de transfert ne pourront pas dépasser 1 %.

Les PERP, quant à eux, présentent un gros atout : ils sont transférables vers le PER ! Du coup, vous ouvrez les deux, vous abondez sur l’un ou l’autre ou sur les deux et le moment venu, à la retraite, en fonction de votre situation, vous pourrez choisir ce qui vous conviendra le mieux ! Panacher les deux solutions ou transférer votre PERP sur votre PER… Pour le transfert, attention vérifier bien le montant des frais.

N’oubliez pas que vos Madelin pourront aussi faire l’objet d’un transfert vers le PER. Avec une attention particulière, car certains contrats Madelin ont des taux de rente qui sont garantis à la souscription. Ce qui peut être un atout dans notre environnement de taux très bas aujourd’hui… et donc vérifier le taux de rente avant de transférer dans ce cas particulier.

A voir selon le taux de rente proposé, vos besoins en revenus ou en capital. Étant entendu qu’à partir d’un capital il est bien évidemment possible de générer des revenus et plus fort encore générer des revenus sans manger le capital !!! Ce qui est toujours mieux d’autant plus si vous aussi un objectif de transmission

Patrimoine Premier – althos Patrimoine 161, Boulevard Haussmann, 75008 Paris – Tél. : 01 45 74 01 05 Catherine Bel – c.bel@althos-patrimoine.com

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A propos de l'auteur

Catherine BEL

PATRIMOINE PREMIER/ALTHOS-PATRIMOINE


Téléphone : 01 45 74 01 05

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