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L’APPRECIATION DE L’UNIVERSITAIRE…LA CANNE OU L’IMPLANT

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C’est un sujet d’actualité qui interpelle le monde de l’implantologie notamment par les bons résultats obtenus.

Je vous fais part de quelques remarques personnelles.

Cela fait très longtemps que les bridges avec extension sur dents naturelles sont utilisés, l’expérience a montré que seules les extensions mésiales et limitées se maintenaient dans le temps. Les progrès obtenus dans les techniques de collage rendent le BCMA fiable dans son résultat prothétique.

Dans un choix de traitement opposant une réhabilitation implantaire à un BCMA, les paramètres sont beaucoup plus discutables et réservés.

– Au niveau fonctionnel 

Dans le cas de l’agénésie d’une latérale maxillaire, seule une réhabilitation prothétique implantaire procure un retour à une fonction masticatrice efficace bien que non physiologique, le BCMA impose des limitations de contacts importantes en latéralités et protrusions.

– Au niveau biologique 

L’effet cantilever a des conséquences sur le parodonte de la dent pilier, le ligament parodontal est très sensible aux pressions latérales, les parodontistes et orthodontistes en connaissent les effets délétères (ankylose, résorptions…). Il y a un manque de recul pour le BCMA.

La zone édentée ne recevant pas de stimulations intra osseuse se traduira par une perte de la densité voire de la diminution du volume alvéolaire.

Le BCMA est une proposition thérapeutique incontournable mais qu’il ne faut pas mettre en opposition avec une solution implantaire.

À titre personnel, je préfère proposer une solution implantaire dans le cas d’une agénésie de latérale si le contexte médical et le phénotype sont favorables.

Je réserve le BCMA en phase d’attente, en cas d’espaces prothétiques trop limités, de réhabilitations chirurgicales aléatoires, de problèmes médicaux contre-indiquant l’implantologie.

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A propos de l'auteur

Dr. Yves LAUVERJAT

Maître de conférences des universités
Praticien hospitalier

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