Parlons numérique

Cette année a vu exploser les commandes de caméras d’empreintes optiques, et ce n’est que le
début tant le parc français est faiblement équipé. Les praticiens ne s’y trompent pas, maintenant que les technologies sont matures et enfin accessibles, ils savent qu’il est temps de sauter le pas. de leur côté les laboratoires constatent également une forte augmentation de la réception d’empreintes optiques et de la mise en place de flux de travail totalement numériques.
Cependant pour beaucoup, ce virage numérique s’apparente à un saut dans l’inconnu pour ne pas dire dans le vide. Pour certains, cela peut être un frein à l’équipement ou bien pour d’autres, fraîchement équipés, une source
de frustrations, d’incompréhension ou plus simplement de difficultés.
Comme l’empreinte optique n’est que le premier maillon d’une chaine numérique plus complexe à appréhender, nous avons souhaité, à travers ce numéro, donner la parole à des binômes de dentistes et de prothésistes, avec
des profils variés, afin qu’ils puissent partager avec vous leur expérience autour du numérique : leurs parcours, les problèmes qu’ils ont pu rencontrer et ceux qu’ils rencontrent peut-être encore, les avantages qu’ils en retirent,
les protocoles qu’ils ont pu mettre en place, la place de la communication,
les conseils qu’ils pourraient donner…
Pour que ceux qui souhaitent se lancer dans le numérique puissent appréhender sereinement ce qui les attend et aller au-devant des difficultés.
Car l’intégration réussie de ces nouveaux flux de travail passe obligatoirement et nécessairement par une étroite collaboration dentiste/ prothésiste qu’il faut parfois réinventer.
Merci aux intervenants pour ces temps d’échanges retranscrits ici sous forme d’entretiens, finalement assez rares dans la presse dentaire, et bonne lecture à tous.