Une étude menée au Népal révèle l’impact des modes de vie sur le microbiome oral en contrôlant l’effet de la géographie, une distinction souvent négligée. À travers un échantillon de 63 Népalais répartis selon un gradient de modes de vie (cueilleurs, agriculteurs de subsistance, agriculteurs traditionnels et individus industrialisés), les chercheurs révèlent que la composition du microbiome oral varie selon le mode de vie, même si la diversité globale ne change pas significativement.
RÉSULTATS PRINCIPAUX
• Transition liée au mode de vie : la composition microbienne évolue le long d’un continuum allant des cueilleurs aux populations industrialisées.
• Facteurs spécifiques : des taxons comme Streptobacillus et un genre non classé de Porphyromonadaceae sont associés à des modes de vie distincts. Des éléments comme le tabagisme et les types de céréales consommées influencent également le microbiome.
• Importance des populations népalaises : l’étude permet de dissocier les effets du mode de vie et de la géographie sur le microbiome oral.
Le mode de vie joue un rôle déterminant dans la composition du microbiome oral. Ces résultats soulignent l’importance d’examiner les interactions entre modes de vie traditionnels et industrialisés pour comprendre les variations microbiotiques globales et les éventuels impacts sur la santé.
https://link.springer.com/article/10.1186/s40168-024-01941-7