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Dr Jean-Nicolas Hasson

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Les anciens matériaux conviennent très bien à la quasi-totalité des indications de nos cas traités et ces nouveaux matériaux devront inévitablement attendre l’épreuve du temps pour faire la preuve de leur efficacité.

Quels sont les critères de choix d’un bon implant ?

Un bon implant doit garantir un excellent usinage et présenter suffisamment de formes différentes (longueur, diamètre, profil) pour satisfaire au mieux les sites receveurs (Fig. 2). De plus il doit avoir une connectique simple, précise (Fig. 1) et fiable pour que le praticien correspondant assurant une prothèse occasionnelle ne soit pas rebuté par son utilisation. Enfin il doit présenter une large variété de solutions prothétiques (Fig. 3 et 4) tout en offrant la certitude que les pièces prothétiques seront disponibles à très long terme pour répondre aux problèmes qui pourront surgir dans le temps.

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Existe-t-il des différences fondamentales entre les implants de grande marque et ceux des marques de notoriété moindre mais toutefois très engagées dans l’implantologie ?

Les implants de moindre notoriété n’ont pas les possibilités financières d’assurer la recherche/développement et le contrôle de l’usinage des pièces commercialisées.

Non seulement, il est nécessaire de produire d’excellents lots de fabrication, mais il est aussi indispensable de garantir la compatibilité des lots entre eux dans le temps ce qui rend l’exercice extrêmement difficile.

Enfin, leur fragilité économique pose le problème à terme de la disponibilité de pièces de rechange. Par contre, il est clair que les prix sont à la baisse et qu’il est de plus en plus possible d’obtenir des remises sur des implants de bonne facture en achetant un volume conséquent.

Les implants courts (5/6 mm) sont-ils aussi fiables que les implants longs ?

La fiabilité des implants courts n’est plus à démontrer dans le cadre de protocoles stricts quant à l’indication et au suivi des implants. La question se pose dans le cas le plus général, notamment quand la maintenance à terme n’est plus assurée et lorsque la moindre ostéolyse compromet la survie de l’implant.

Selon vous, les matériaux dits « de nouvelle génération » tels que la zircone… offrent-t-ils les mêmes conditions (maniabilité, pérennité, fiabilité…) que le titane ?

Les anciens matériaux conviennent très bien à la quasi-totalité des indications de nos cas traités et ces nouveaux matériaux devront inévitablement attendre l’épreuve du temps pour faire la preuve de leur efficacité. Quelques niches (implants étroits, gencive fine) nécessitent toutefois à l’heure actuelle un traitement plus long et plus coûteux pour permettre d’aménager un environnement tissulaire adéquat à l’utilisation des implants disponibles (greffes osseuses et gingivales). Dans ces cas particuliers, leur intérêt sera évident quand leur fiabilité aura été éprouvée.

Quel(s) implant(s) posez-vous ?

Je pose des implants Thommen, Straumann et Nobel Biocare. Naturellement, le choix se porte plus volontiers sur une seule marque et des habitudes de confort s’installent. Je pose donc une grande majorité d’implants Thommen à l’heure actuelle. Il m’arrive aussi d’aborder la phase prothétique d’implants de moindre notoriété et d’être confronté aux difficultés de pièces de conception et d’usinage de mauvaise qualité, ce qui me conforte dans mes choix actuels.

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A propos de l'auteur

Dr Jean-Nicolas Hasson

Docteur en Chirurgie-Dentaire
Certificat en Parodontie (University of Southern California)

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