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Private Equity : oui mais encore ?

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Vous en entendez parler beaucoup ces derniers temps ; voyons de quoi il s’agit !

Le Private Equity désigne les investissements non cotés, par opposition aux investissements boursiers qui eux le sont, telles les actions ou les obligations. Dans le Private Equity, on peut distinguer 4 grandes classes d’actifs : le capital investissement, la dette privée, les infrastructures non cotées ou encore l’immobilier non coté. Le capital investissement consiste à investir au capital d’entreprises non cotées pour financer leur phase de lancement (exemple : les start up avec le capital-risque), leur croissance, pour accompagner leur phase de développement (capital développement) ou encore financer leur rachat avec le capital transmission (ou LBO).
Á titre d’exemple, ce fonds de capital développement qui investit dans 30 entreprises dont 6 licornes (licorne = start-up disruptive et ultra innovante affichant un potentiel de croissance hors du commun, valorisée à plus d’un milliard de dollars) parmi lesquelles figure Doctolib ! Les rendements attendus sont supérieurs à 10 % par an (voir nettement supérieurs) mais le risque est de 7 sur une échelle de 1 à 7 ! Avec, souvent une absence de liquidité et une durée de détention de l’ordre de 10 ans.

La dette privée quant à elle, est une alternative au financement bancaire classique. Elle se concrétise par l’émission d’obligations non cotées. Leur atout est qu’elles présentent des rendements nettement supérieurs à ceux des obligations cotées qui ont actuellement des rendements proches de 0 %, certes plus risquées.

Les infrastructures non cotées – il s’agit d’investir dans les projets d’infrastructures en construction ou déjà existantes afin de les réhabiliter ou de les développer. Les secteurs concernés sont notamment les transports, les télécommunications, écoles, hôpitaux, …l’énergie conventionnelle et renouvelable, l’environnement (distribution et traitement des eaux, des déchets et recyclage). Cette classe d’actifs s’est beaucoup développée ces dernières années. Elle offre des rendements plutôt élevés (de l’ordre de 4 %, voire plus), stables et protégés de l’inflation avec un risque assez limité de l’ordre de 3 sur 7 !

Enfin l’immobilier non coté, est une classe d’actifs qui se subdivise en grandes catégories (selon le risque encouru et le rendement espéré). La catégorie dite Core est la plus patrimoniale et la moins risquée avec des immeubles localisés dans les grandes métropoles mondiales (Londres, Paris, New-York..) et des locataires de grande qualité. Les rendements annuels attendus sont de l’ordre de 3 à 5 %.

Les fonds des différentes catégories de cette classe d’actifs peuvent investir sur de l’immobilier résidentiel (logement d’habitation), sur le bureau (plus ou moins risqué selon l’emplacement) et l’hôtellerie, secteur plus spéculatif aujourd’hui mais avec un beau potentiel à terme avec la fin de la crise sanitaire.

Pour espérer un rendement plus élevé (10 % voire plus) mais avec un risque également plus élevé, optez pour la catégorie du Value Added, ce qui veut dire littéralement que le gérant va ajouter de la valeur ! Comment ? Il choisit un foncier de qualité, cherche à l’acheter avec une décote, rénove le bâtiment en le mettant aux normes et aux usages actuels. La particularité des fonds Value added est qu’ils ont recours au crédit donc à l’effet de levier, et la proportion est plus ou moins forte selon le niveau de risque affiché. d’une manière générale, la durée de détention est d’au moins 8 ans (voire plus), comme pour tout investissement immobilier.

L’investissement en Private Equity se fera en fonds dits primaires ou secondaires. Les premiers concernent les investissements initiaux, de nouvelles levées de capitaux. Les seconds sont quant à eux spécialisés dans le rachat de fonds primaires à des investisseurs qui souhaitent sortir avant l’échéance.

COMMENT INVESTIR DANS CES FONDS ET OU LES TROUVER ?
Nous distinguerons les fonds dits grand public des fonds dits professionnels.

Les fonds grand public peuvent être acquis par l’intermédiaire d’un comptes titres ou/et par celui d’un contrat d’assurance-vie. avec un compte titres, vous pouvez acquérir des parts de FIP et FCPI avec avantages fiscaux qui n’ont pas souvent brillé par leur performance. Vous pouvez aussi souscrire à des FCPR (à partir de 5000 € mais le plus souvent, il faut tabler sur 10 à 20.000 €) qui ont souvent obtenu de bien meilleurs résultats. Vous pouvez encore loger des fonds de Private Equity dans vos PEA-PME, mais l’offre est plutôt réduite. toutefois, vous aurez accès à une offre plus large et plus diversifiée avec les fonds dits professionnels, réservés aux institutionnels et investisseurs avertis. Et le plus souvent avec de meilleures performances et des frais moindres. toutefois, attention pour accéder aux fonds professionnels, le ticket d’entrée est d’au moins 100 000 €.
Vous pouvez également choisir d’investir en Private Equity dans le cadre de l’assurance-vie française mais il faut bien le reconnaitre, nous en sommes encore aux balbutiements et l’offre est très réduite ; en optant pour l’assurance-vie luxembourgeoise, vous aurez accès cette fois à un large choix de fonds et ce dans tous les secteurs que nous avons pu évoquer.

Toutefois, attention au niveau du risque, les fonds de Private Equity sont des instruments financiers à ne pas mettre dans toutes les mains ! Ce sont des actifs risqués et très souvent illiquides même si l’offre aujourd’hui tend à s’étoffer avec des fonds plus liquides. Mais c’est cette absence de liquidité qui permet aussi de donner de la performance. ainsi, il conviendra de doser cet actif dans votre patrimoine en fonction de votre aversion au risque et selon bien entendu le montant de patrimoine détenu.

Cela étant, il s’agit d’une classe d’actifs à part entière permettant d’accroître la diversification de son patrimoine et de bénéficier d’une performance qui s’est souvent révélée élevée. Selon la base de données financières Cambridge associates, sur les 20 dernières années, le Private Equity a connu une performance annualisée de 11,7 % ! En revanche, le pire côtoie le meilleur, cela va de 3,3 % à 20 % !

La volatilité des fonds de Private Equity est par ailleurs nettement plus faible que celle de fonds investi à 100 % en actions cotées.

La fiscalité applicable : pour la détention en direct (comptes titres), c’est la flat tax pour les plus-values. toutefois certains fonds français bénéficient d’une exonération d’impôt mais pas de CSG après une détention de 5 ans. Certains fonds peuvent être exonérés d’IFI.

Pour l’assurance-vie luxembourgeoise, le ticket d’entrée est en général de 250 000 € au minimum et la fiscalité est celle que vous connaissez avec l’assurance-vie française. Mais vous n’êtes pas contraint d’investir la totalité en Private Equity. Vous pouvez par exemple investir 50 ou 100.000 € dans un ou deux de ces fonds et placer le solde sur d’autres classes d’actifs.

CONCLUSION

D’une manière générale, nous recommandons d’opter pour une large diversification et de choisir un bon conseiller susceptible de vous guider pour faire le ou les bon(s) choix.

Patrimoine Premier – Althos Patrimoine
161, Boulevard Haussmann, 75008 Paris – Tél. : 01 45 74 01 05
Catherine Bel – c.bel@althos-patrimoine.com

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A propos de l'auteur

Catherine BEL

PATRIMOINE PREMIER/ALTHOS-PATRIMOINE


Téléphone : 01 45 74 01 05

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