Les paradigmes en implantologie ne cessent d’évoluer et le temps où il fallait attendre la cicatrisation complète de l’alvéole d’extraction avant la mise en place d’implants est maintenant révolu. La question qu’on se pose de nos jours est de savoir si les conditions sont favorables pour une implantation immédiate mais aussi si elles ne le sont pas, comment faire pour préserver au mieux le volume osseux car nous savons depuis déjà longtemps que
l’extraction dentaire va induire obligatoirement une perte osseuse.
L’extraction implantation et mise en esthétique immédiate est une solution bien documentée que ce soit au niveau antérieur où les exigences esthétiques sont importantes ou même dans les zones postérieures où la mise en place d’un pilier personnalisé permettant la fermeture de l’alvéole a permis d’éviter les contraintes liées à la
prothèse immédiate. Mais parfois cette option n’est pas possible et nous devons alors avoir recours aux techniques de préservations alvéolaires. De ce fait, la question du choix du biomatériaux va tout de suite se poser entre les substituts osseux (autogène, allogreffe, xénogreffe) et les membranes (résorbables ou non)
Le CFLIP est honoré que la rédaction du fil dentaire nous ai demandé de coordonner un numéro spécial consacré au thème « Extraction/Implantation immédiate/Préservation tissulaire ».
Ce sont des sujets qui sont au coeur de notre réflexion du moment, l’extraction implantation immédiate en secteur molaire a été le thème d’une de nos soirées scientifiques fin 2022 et la préservation alvéolaire le sera en juin 2024. C’est donc avec beaucoup de plaisir que j’ai eu à demander aux membres et amis du CFLIP de contribuer à ce numéro spécial et je les remercie pour leurs contributions.
EXTRAIRE ? OK, MAIS IMPLANTER OU PRÉSERVER ?
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