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« J’aimerais que les simulations 3D du sourire puissent enfin être PHOTO-RÉALISTES »

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Présentez-vous ? Quel est votre parcours ?

Je suis chirurgien-dentiste, installée à paris dans le 16ème arrondissement. J’y exerce depuis 10 ans. J’ai une activité d’omnipratique, hors chirurgie mais cela inclut l’esthétique et l’orthodontie par aligneurs. J’ai franchi le pas de l’empreinte optique il y a un an maintenant.

Qu’est-ce qui vous a fait franchir le cap du numérique ? Comment avez-vous choisi votre système ?

Pour me décider, je me suis rapprochée de quatre fabricants : Medit, avec la i500 (fig. 1), 3Shape avec la TRIOS, iTero (fig. 2) et Carestream CS 3600 (fig. 3). Pour toutes ces machines, j’ai essayé de trouver celle qui pourrait m’assurer une grande simplicité d’utilisation, n’étant pas « geek ». La Medit fonctionne très bien, le prix est attractif, l’absence de redevances annuelles est non négligeable, mais le logiciel qui l’accompagne regorge de fonctionnalités qui rend son interface un peu brouillon pour la novice que j’étais.

fig-1

La 3Shape m’a séduite par son design superbe, sa rapidité et sa simplicité d’utilisation, mais j’ai été rebutée par le prix des licences que je devais payer pour pouvoir continuer à utiliser la caméra.

Il en a été de même pour la caméra d’Align, l’iTero. J’utilise invisalign, alors elle m’intéressait, mais c’est une caméra un peu grosse avec un logiciel simple, mais les redevances annuelles sont énormes.

Au final, mon choix s’est porté sur la Carestream. Je la trouve jolie, simple à utiliser. L’installateur dentaire avec lequel je travaille en était distributeur et on me l’a laissée à disposition pendant un long moment, ce qui m’a permis de m’y habituer et d’amorcer ma courbe d’apprentissage. Après cela, en toute honnêteté, j’étais satisfaite et je ne me voyais pas tout recommencer avec un autre système.

Comment l’utilisez-vous ?

Aujourd’hui, je l’utilise systématiquement pour mes inlays onlays, pour mes empreintes d’étude et pour les travaux sur implants dans lesquels j’y trouve un réel avantage au quotidien. pour toute ma prothèse fixée traditionnelle, les facettes et l’orthodontie, je continue de fonctionner de manière traditionnelle. Cela est dû principalement au fait que ma caméra n’enregistre pas suffisamment bien les limites cervicales des couronnes anciennes déposées et les vertiprep que je réalise.

Ces nouveaux outils ont-ils modifié vos relations avec votre laboratoire ? Avec vos patients ?

Clairement ! Mon laboratoire s’est équipé en même temps que moi, ce qui nous a permis de continuer à travailler ensemble. Au début nous avons dû nous adapter à ce nouvel outil, j’ai revu certaines de mes préparations pour améliorer les résultats. l’un comme l’autre nous

« On s’oriente vers une accumulation de fichiers numériques qui doivent trouver un espace cohérent et simple à utiliser pour tout centraliser »

avons parcouru notre courbe d’apprentissage. On a vraiment la sensation de gagner du temps et de la fluidité. ne serait-ce qu’avec le temps gagné par l’absence de coursier pour les départs d’empreintes. Aujourd’hui, je n’hésite plus à demander à mon laboratoire de lever le doute sur ma préparation avant de libérer le patient, c’est à portée de clic, c’est un grand confort. De même mon assistante gagne beaucoup de temps car elle n’a plus à gérer le traitement des empreintes, le colisage etc.

Les patients quant à eux sont ravis et c’est en implantologie que je le remarque, les manipulations sont bien plus rapides et confortables pour eux comme pour moi.

Imaginez-vous votre exercice sans ces technologies ? Qu’est-ce qui vous manque aujourd’hui pour améliorer vos process ?

Pour le moment oui, car je fais encore beaucoup d’empreintes traditionnelles en parallèle. Les outils d’usinage et d’impression 3D sont pour moi hors de portée car trop chronophage et je préfère en laisser la charge à mon laboratoire qui se débrouille très bien avec cela. J’ai testé l’application Bellus 3D mais sans trop pousser et je ne l’utilise presque pas. Par contre un système comme le ModJaw pourrait m’intéresser dans mon parcours numérique.

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Figure 2 : caméra iTero Element 2

Aujourd’hui, ce qui me manque c’est un flux tout intégré dans mon logiciel métier (Owandy Julie). J’aimerais que tout soit dedans, simple d’accès avec une passerelle possible pour donner accès à certaines informations au patient. Je pense que l’on s’oriente vers une accumulation de fichiers numériques qui doivent trouver un espace cohérent et simple à utiliser pour tout centraliser. Aussi, j’aimerais que les simulations 3D du sourire puissent enfin être photo-réalistes et plus facilement « présentables » au patient.

Figure 3 : caméra Carestream CS 3600

 

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A propos de l'auteur

Dr. Lucile DAHAN

Major du concours de l'internat en odontologie 2006-2007
Ancien interne des Hôpitaux
Pratique libérale
ADDA-IdF

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