L’implant intramuqueux Prama a révolutionné l’approche des cliniciens à la prothèse implantaire. La polyvalence d’utilisation que permet cet implant est son vrai point fort, de plus, les tissus mous, qui avec un transmuqueux de forme divergente se retrouvaient compressés par le col, peuvent désormais profiter de l’espace libre laissé par la morphologie convergente.
La muqueuse tire avantage de la macromorphologie et de la micromorphologie du col du Prama avec un gain important en épaisseur et par conséquent, un succès en termes d’esthétique et de fonctionnalité.
Le Professeur Giovanni Zucchelli, expert mondialement reconnu de la parodontologie, a choisi l’implant Prama et en obtient une immense satisfaction avec ce qu’il définit comme l’approche muco-gingivale à l’implant post-extractif.
Le rôle joué par le caillot est un rôle clé. comme l’a souligné le professeur Zucchelli lors de sa présentation à l’International Symposium de Sweden&Martina en juin dernier, il est important d’obtenir ce qui s’appelle « la stabilité de la plaie » : l’absence de fuite de sang de la gencive marginale vestibulaire de la superficie sur laquelle la couronne prothétique est appuyée.
Le secret est donc de laisser, entre le profil idéal des tissus mous vestibulaires et la partie sous gingivale du provisoire, un espace qui devra être occupé par le caillot. Mais si les tissus mous n’ont pas été parfaitement adaptés à la partie convexe du provisoire, il n’y aura pas de stabilité du caillot et le risque est que les tissus mous s’affaissent.
Donc en utilisant une approche muco gingivale de l’implant post extractif, il est extrêmement important d’avoir un implant qui ne prenne pas d’espace au tissu conjonctif, mais qui au contraire laisse l’espace libre pour le tissu conjonctif. Quel que soit le diamètre que nous choisissons, il est fondamental de réduire la partie coronaire de l’implant pour laisser encore plus d’espace à la base conjonctive de la papille, qui en augmentant en sens mésio- istal et vestibulo-lingual aura la possibilité de grandir accompagnée par le conditionnement de la part du provisoire.
Le concept biologique est simple : laisser l’espace nécessaire pour que le tissu augmente en épaisseur conjonctive, ne pas l’occuper avec le provisoire ou la partie supra osseuse de l’implant. comme le précise le Professeur Zucchelli lors de son intervention, « il est clair qu’avec un implant dont la composante transmuqueuse va contre les dents adjacentes, même si j’ai été doué lors de la chirurgie pour augmenter l’épaisseur vestibulolinguale, je me retrouverais avec une base conjonctive mésio-distale exposée à un risque de cratérisation, qui paradoxalement est pire que la récession parce qu’impossible à maintenir du point de vue hygiène, parce que j’ai réduit la base conjonctive mésio-distale de la papille avec la divergence de la partie transmuqueuse de l’implant : c’est exactement le contraire que nous voulons obtenir. Nous, nous voulons obtenir une base conjonctive stable en sens mésio distal que je conditionnerai ensuite avec la prothèse, favorisant la croissance en hauteur de la papille, encore plus que la hauteur de la papille de la dent naturelle avant extraction ».
