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Lorsqu’on se lance dans une nouvelle activité, il est essentiel de prévoir les pires scénarios et de s’en prémunir. Nous identifions ici les risques à anticiper, allant de l’incapacité au décès en passant par la perte d’exploitation. Il est important de préciser que peu de praticiens connaissent les termes de leurs polices d’assurance, au risque parfois qu’elles se cumulent et fassent double emploi. Bien que fastidieux, l’examen en détail des contrats et de leurs clauses est primordial et ce dès le début d’activité car il est souvent trop tard pour ajuster sa couverture une fois que le sinistre survient.

LA PREVOYANCE

Vous l’aurez compris, il est essentiel de bien maîtriser les conditions de son régime obligatoire pour mettre en place une prévoyance adaptée à sa situation. Le régime de base d’un chirurgien-dentiste libéral et celui d’un salarié ne sera pas le même. En cas d’arrêt de travail, un dentiste salarié pourra prétendre à des indemnités Sécurité Sociale quasi équivalentes à son salaire moyen alors qu’un chirurgien-dentiste libéral ne percevra qu’une indemnité journalière 108,82 € par jour à compter du 91ème jour d’arrêt et pendant 3 ans.

IMPORTANT : la prise en charge par votre prévoyance est soumise à des conditions précises (exclusions…) et demande d’être à jour de vos cotisations. Les caisses de prévoyance proposent également des options complémentaires pour vous permettre de bénéficier d’une meilleure couverture en cas d’incapacité de travail ou d’invalidité ou de réduire le délai de franchise de 90 à 30 ou 15 jours.

INCAPACITÉ DE TRAVAIL
Ce risque implique une interruption temporaire et totale de l’activité professionnelle. Afin de maintenir son niveau de revenu à 100 % et de couvrir les frais fixes du cabinet, il est primordial pour un professionnel de souscrire une garantie perte d’exploitation correspondant à 120 % de son revenu habituel. D’autres options telles que la couverture des frais de remplacement peuvent également être envisagées.
Contrairement aux assurances de dommages, en matière de prévoyance, le niveau de revenu à maintenir est établi à la date effective de l’incapacité de travail, et non à la date de souscription du contrat. Il est également important de noter qu’il est illégal de percevoir des prestations sociales supérieures à son revenu en activité. Ainsi, un professionnel peut souscrire plusieurs contrats d’assurance prévoyance, mais les prestations totales ne doivent pas dépasser son revenu habituel.

INVALIDITÉ
L’invalidité est une incapacité définitive, partielle ou totale, à exercer son activité professionnelle. Il est crucial de distinguer ce risque de l’incapacité de travail. En cas d’invalidité, il est possible de percevoir une pension d’invalidité, qui vise à compenser la perte de salaire résultant de la réduction de la capacité de travail. Le montant de cette pension dépend du régime obligatoire de la sécurité sociale et peut être complété par une rente d’invalidité complémentaire souscrite auprès d’un organisme de prévoyance. Il est essentiel de vérifier attentivement les exclusions du contrat, qui répertorient les pathologies non prises en charge par l’assureur. Certaines maladies peuvent être complètement exclues de la couverture ou nécessiter des conditions spécifiques pour être prises en charge. Il est donc recommandé de se renseigner avant de souscrire un contrat d’assurance.

DÉCÈS
Il est crucial de prévoir l’avenir financier de sa famille en cas de décès. Deux types de garanties sont à considérer : la rente de conjoint survivant et la rente éducation. Ces garanties peuvent être souscrites dans le cadre d’un contrat Madelin et offrent des avantages fiscaux. Toutefois, il est recommandé d’examiner d’autres options pour les familles avec moins de trois enfants.

PERTE D’AUTONOMIE
Cette clause appelée aussi « Dépendance » est souvent négligée notamment par les jeunes praticiens qui peinent à se projeter. Et pourtant, mais elle peut avoir un impact financier considérable sur les familles. Il est possible de souscrire à une rente dépendance pour couvrir les frais liés à cette perte d’autonomie ou au recours d’une assistance à domicile.

DOMMAGES
Les principaux dommages matériels identifiés dans les cabinets dentaires sont l’incendie, le dégât des eaux et le bris de machine. Ces risques sont généralement couverts par les contrats d’assurance de base mais nous vous proposons de faire le tour de ces garanties.

INCENDIE
C’est certainement le risque le plus ravageur et contre lequel vous devez assurer la totalité de votre capital. La décote pour vétusté étant très importante sur le matériel dentaire, il est judicieux de souscrire à une garantie de couverture calculée sur la valeur du neuf au jour du sinistre.
Au-delà du matériel, vous devez penser aux frais inhérents à la fermeture du cabinet et souscrire à une garantie perte d’exploitation.

DÉGÂTS DES EAUX
L’inondation bien que destructrice est rarement fatale à la totalité du matériel contrairement à un incendie. Il faut en tenir compte en déclarant pour ce type de sinistre un capital moins important. On parle alors de couverture « en premier risque ». Cela peut avoir une incidence sensible sur la prime d’assurance.

BRIS DE MACHINE
Même si vos équipements bénéficient d’une garantie fournisseur, elle demeure éphémère et vous avez la possibilité d’opter pour une garantie contre tous types de défaillance.
Selon la gravité du sinistre, la pièce d’un équipement sera remplacée ou les frais de réparation seront couverts. Il faut bien évaluer le montant du capital à couvrir, et opter de préférence pour une garantie en valeur à neuf, plutôt qu’en valeur de remplacement vétusté déduite. Et prévoir aussi d’y inclure le matériel informatique !

A SAVOIR :votre chiffre d’affaires évolue, vos investissements matériels augmentent, n’omettez pas de signaler ces changements à votre compagnie d’assurance car en cas de sinistre, l’indemnisation portera sur la situation
déclarée au moment de la souscription.

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