La ministre de la Santé Agnès Buzyn l’avait annoncé en avril dernier dans le cadre de “feuille de route du numérique en santé” et c’est désormais chose faite. L’expérimentation de la « ecarte Vitale » a démarré dans 2 dépar tements tests : le Rhône et les Alpes-Maritimes, et s’étendra jusqu’à fin mai 2020. Les assurés volontaires de ces dépar tements doivent télécharger l’application gratuite nommée « apCV » sur leur smartphone. Durant cett e période, l’utilisation de la e-carte sera valable uniquement auprès des professionnels de santé partic ipant à l ’expérim entation et viendra en c om plément de la traditionne l le carte ver te. Les patients pourront accéder à leurs droits et bénéficier de certaines démarches en ligne, comme la déclaration du médecin traitant. Si le résultat de cette expériment ation est concluant, la e – carte Vitale sera généralisée dès 2021.
Cette mesure fait partie des 26 “actions” du plan d’Agnès Buzyn pour “accélérer le virage numérique” dans le secteur, dont certaines sont dé jà c onnues, comme le d épl oi ement du dossier médical partagé (DMP) ou de la télémédecine.
Agnès Buzyn souhaite également lancer l’expérimentation de la «e-prescr iption » des médicame nts, dès 2019. S elon la «feuille de route du numérique en santé», cette dématérialisation permettra au médecin de vérifier que son patient s’est vu délivrer, en pharmacie, le traitement qu’il lui a prescrit.