Un patient se présente en consultation avec une fracture amélodentinaire distale d’une 36 préalablement traitée avec un amalgame.
Une reconstruction type inlay-onlay est proposée. Le traitement est conduit dans la séance, à l’aide du système CEREC. Préalablement à la mise en place de la digue, une empreinte optique du maxillaire et de la mandibule est réalisée. L’occlusion est enregistrée.

Figure 1 : digue en place avec une isolation large, car une empreinte sous digue sera réalisée (Technique de David GERDOLLE) Figure 2 : la préparation pour l’inlay est réalisée.

Figure 3 : un « crack » a été circonscrit par un bandeau d’émail sain. Figure 4 : la portion saine de la dent avant préparation est délimitée et sert de référence.

Figure 5 : la préparation est numérisée sous digue, puis les limites sont tracées. Figure 6 : la restauration est modélisée en mode « bicopie ». Ce mode permet de calculer la restauration en tenant compte de l’anatomie. Figure 7 : l’occlusion a déjà été validée avant de poser la digue. Elle ne nécessite pas d’être reprise. Figure 8 : prévisualisation de la restauration dans un bloc GC Cerasmart pour l’usinage.

Figure 9 : résultat au collage. Figure 10 : radiographie post opératoire.

Figure 11 : résultat avant /après.
Conclusion
A l’heure actuelle où la pression financière est importante, les solutions d’empreintes optiques, les logiciels de CFAO et les matériaux usinables CAD offrent une solution de choix pour les traitements unitaires selon les données acquises de la science.