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If you fail to plan, you plan to fail

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Cet aphorisme de Scott Ganz illustre parfaitement la place de la chirurgie guidée en implantologie aujourd’hui. Si elle a d’abord été présentée il y a 25 ans pour s’inscrire dans l’évolution naturelle de la chirurgie, réduire l’invasivité en augmentant la précision du geste, la demande actuelle de résultats « parfaits » et reproductibles ne fait que renforcer l’intérêt pour ces techniques.

Evidemment, on n’éludera pas ses défauts dont le premier est le fait de devoir apprendre 2 techniques chirurgicales, la conventionnelle et la guidée, ni le manque de précision de cette technique si elle n’est pas parfaitement maîtrisée par un praticien bien formé. On n’insistera jamais assez sur la nécessité de formation.

Lorsque que l’on évoque la chirurgie guidée, on met en avant son intérêt dans le traitement des cas esthétiques, la gestion des grands édentements et l’évitement des sinus pour lesquels la demande de précision du placement est grande. Certains objecteront que cela augmente le coût du traitement. Ceci est infirmé par des études récentes.

On ne peut envisager un numéro spécial sur la chirurgie guidée en se cantonnant aux aspects cliniques. Il faut évoquer le contexte global en mouvement constant, l’émergence du flux numérique. La chirurgie guidée peut être envisagée dans un exercice comme une technique à part entière ou comme une partie d’un processus incluant la communication, le numérique au fauteuil en général et l’empreinte optique en particulier.

L’arrivée des imprimantes 3D et l’internet commerciale bouleverse totalement les modèles économiques offrant la possibilité de réduire considérablement le coût de ces technologies, au prix d’un investissement personnel plus important. Ceci permet d’élargir le champ des applications en implantologie mais également à d’autres disciplines, l’endodontie par exemple. Ceci permet également une profusion des solutions technologiques, onéreuses ou bon marché, au fauteuil ou déportées. A chacun d’inventer la vie qui va avec.

La raison d’être d’un numéro spécial comme celui-ci, de congrès spécialisés comme ARIA (http://www.aria-cadcam.net/) en France ou de réseaux de praticiens comme la DDS (https://digital-dentistry.org/) dans le monde est de permettre à chacune et à chacun est de trouver le flux numérique qui lui correspond, que vous soyez un geek ou nul en informatique.

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A propos de l'auteur

Dr. Thomas FORTIN

Maître de conférences des universités
Praticien hospitalier
Exercice privé à Bourgoin Jallieu

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