J’ai maintes fois été interpelé sur nos réseaux sociaux professionnels à propos de mes publications montrant des cas cliniques pour illustrer telle technique ou telle technologie implantaire… Me voyant reprocher de « passer sous silence mes éventuels échecs ». A lire les commentaires de mes consœurs et confrères, on pourrait croire à un état d’avidité en la matière. C’est ainsi que l’on m’a souvent incité à montrer et commenter aussi mes déboires cliniques ; certains m’ont même invité à construire un webinaire uniquement dédié à cette thématique. J’ai répondu que ce créneau était déjà bien assumé par un praticien-enseignant chevronné, encore plus expérimenté que moi, et je les renvoie donc volontiers aux nombreux écrits (articles et livres) de Marc Bert pour assouvir leur soif dans ce domaine.
En y réfléchissant, j’ai trouvé intéressante l’idée de construire une thématique positive sur la question des échecs en implantologie ; il s’agirait d’acter :
- -D’une part que l’implantologie n’est pas une discipline facile et sans risque,
- D’autre part que nous sommes tous confrontés régulièrement à des situations d’incidents ou d’échecs implantaires, presqu’aussi nombreuses que celles que nous rencontrons en dentisterie dite conventionnelle
- mais surtout de montrer et démontrer nos belles capacités de résilience suite à ces défaillances.
sur nos moyens de convertir nos échecs implantaires en succès thérapeutiques. Pour ce faire, j’ai constitué une équipe de praticiens-auteurs susceptibles de bien nourrir cette thématique. Je les remercie tous de la confiance qu’ils m’ont témoignée en acceptant ce challenge. Je remercie également la rédaction du Fil Dentaire pour son accueil enthousiaste à notre proposition de publication comportant 6 articles originaux dont l’ambition est d’aider les praticiens concernés à mieux faire face à ces échecs particulièrement mal perçus par des patients venus à l’implantologie… le plus souvent pour cause de déboires précédents en dentisterie conventionnelle.
Que l’on prenne en considération des situations d’échecs réputées fréquentes, voire récurrentes, ou au contraire relativement rares, le cahier des charges adressé aux auteurs imposait notamment de rapporter des modalités thérapeutiques correctrices à la fois efficaces et reproductibles.
Bonne lecture !