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Le succès du numérique

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Fig. 1 : simulation d’une couronne après prise d’empreinte optique : conférences Christophe Médard, Héro Breuning (système 3D Shape).

L’irruption du numérique aura dans notre discipline l’impact qu’a eu le téléphone portable sur la société avec l’arrivée d’applications insoupçonnées jusqu’à ces dernières années. Il y a des signes qui ne trompent pas : les systèmes CAD/CAM et les technologies du flux numérique ont suscité un intérêt croissant chez les visiteurs et les exposants de l’IDS : 2 à 3 % de la surface « exposants » était occupés par ces systèmes en 1995, 9 à 10 % en 2005 pour atteindre 40% cette année. Imaginez que la caméra numérique et le CBCT deviennent les éléments centraux de votre exercice tant en odontologie reconstructrice que chirurgicale, offrant un éventail d’approches technologiques et d’indications cliniques sans cesse croissant, donnant tout son attrait à de nouvelles conférences. C’est autour de ces thèmes qu’un millier de congressistes pour moitié des prothésistes et pour moitié des chirurgiens-dentistes se sont réunis pour échanger sur l’empreinte optique (Fig. 1), l’empreinte aux rayons X (Fig. 2), les machines-outils pour la fabrication à côté du fauteuil ou déportée au laboratoire, de couronnes, facettes ou onlays et pourquoi pas de prothèse adjointe (Fig. 3).

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Fig. 2 : modèle numérique de l’arcade dentaire suite à la numérisation aux rayons X à partir duquel une prothèse conjointe va être confectionnée numériquement (conférence Thomas Fortin).

La communication avec le patient, avec le prothésiste (conférence d’Uli Hauschild) (Fig. 4), la communication des différents systèmes entre eux ont fait l’objet de la table ronde en fin de congrès avec en particulier la question « si j’achète telle camé- ra, puis-je travailler avec le prothésiste de mon choix ou suis-je lié à un industriel ? », autant de sujets développés lors du congrès ARIA cad/cam ‑ CAI academy.

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Fig. 3 : conception puis réalisation d’une prothèse complète par CFAO après scannage de l’empreinte et de la relation intermaxillaire ; la base en résine rose et le logement des dents du commerce aménagés pour assurer l’assemblage.

Des sociétés ultra-innovantes introduisent la révolution des imprimantes 3D en chirurgie orale

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Fig. 4 : articulateur virtuel (conférence du Sébastien Felenc). Fig. 5 : préparation d’un greffon osseux hors site chirurgical pour une chirurgie a minima. Fig. 6 : modélisation du greffon osseux (bleu) et de la future prothèse pour une mise en charge immédiate.

Pour la chirurgie, à côté des guides chirurgicaux aujourd’hui classiques dont deux des indications principales sont l’évitement de la greffe sinusienne et la planification des prothèses implantoportées complexes (Mischa Krebs), des sociétés ultra-innovantes introduisent la révolution des imprimantes 3D en chirurgie orale. Marco Rinaldi et Michele Jacotti (Fig. 5) ont présenté la préparation de greffons allogéniques avant ouverture du site chirurgical pour une mise en place avec lambeau restreint. Michel Isidori a développé la technique des bouchons osseux intrasinusiens pour réduire l’importance des greffes endosinusiennes en augmentant les taux de succès. Andrew Dawood (Fig. 6) illustre sa collaboration avec les chirurgiens maxillo-faciaux pour les reconstructions complexes, vraiment trop complexes sans l’aide de l’imagerie. Bien d’autres sujets ont été abordés, la réalité augmentée, l’irradiation et la précision des CBCT.Gérard Zuck a animé une séance complète intitulée « sincérité » sur la façon de débuter avec ses techniques en clinique, en collaboration avec Éric Bonnet, Michele Casseta et Francesco Valente. Autant de conférenciers qui permettent de se familiariser et de sélectionner au fur et à mesure les technologies qui conviennent car ne pas s’informer c’est prendre le risque d’un retard dommageable.

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A propos de l'auteur

Dr. Thomas FORTIN

Maître de conférences des universités
Praticien hospitalier
Exercice privé à Bourgoin Jallieu

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