La nécessité de se former tout au long de son exercice, loin d’être un simple slogan, se fait de plus en plus ressentir dans notre profession. Néanmoins, il semble que nous ne parvenions pas à trouver un dispositif pérenne qui fédère instances et professionnels de santé.
En quelques années, nous sommes passés d’un système de formation professionnelle sur 5 ans, avec un nombre de points à acquérir… qui a été supplanté, avant même d’avoir pu en évaluer l’efficacité, par le DPC. Mais force est de constater que l’engouement n’est pas encore de mise puisque seuls 50 % d’entre vous avaient créé leur compte au 1er avril dernier Et le budget que la profession n’a pas consommé en 2018 aura profité une fois de plus à nos voisins infirmiers, orthophonistes ou autres pharmaciens, plus avides de formation que nous le sommes.
Les instances de la profession et l’Etat peinent à redorer le blason de la formation continue.
Certains entrevoient les prémices d’une ré-certification de nos compétences telle qu’elle est présagée chez les médecins Une certification et une valorisation périodique du parcours professionnel et des acquis tous les 6 ans, des critères d’évaluation qui dépassent les seules compétences techniques tels que la démarche d’amélioration de la relation praticien-patient. La procédure donne également une place à la qualité de vie et à la santé du professionnel 15 à 30 jours de formation par an, en adéquation avec les besoins des praticiens, seraient préconisés pour valider la procédure Mais la question reste entière, à quelle instance reviendrait le pouvoir de décider de ce qui est bon pour vous et selon quel ratio… ?
Nous vous abandonnons à ce traditionnel numéro de l’année dédié à la formation où sociétés scientifiques, associations, sociétés commerciales s’activent pour présenter des programmes tout aussi pertinents les uns que les autres Vous avez l’embarras du choix
Joyeuses fêtes
