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Refonctionnaliser un espace réduit par l’ergonomie

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Qui aujourd’hui peut se targuer d’utiliser 100% de sa surface professionnelle? Pourtant, alors que la conjoncture actuelle n’est pas à l’euphorie et que nous sommes tous à la recherche d’économie, on oublie souvent l’essentiel.

En effet, chercher à réduire ses frais n’est qu’une partie des solutions qui s’offre à nous. Développer son chiffre d’affaire est bien plus lucratif. Alors comment faire ? Sans parler de spécialisation professionnelle, deux axes s’offrent à vous :

  • Votre cabinet est votre carte de visite, il représente aux yeux de la patientèle votre image. Je vous laisse imaginer l’effet négatif d’un cabinet trop mal entretenu. Mais ce sujet est si vaste que nous l’aborderons lors d’un prochain article.
  • L’optimisation de votre espace de travail existant est l’autre axe fondamental qui s’offre à vous afin d’optimiser votre travail et à terme développer votre chiffre d’affaire.

En effet, pourquoi ne pas utiliser tous ces petits coins qui ne vous servent à rien mais que vous avez payé ou que vous payez encore.

Ne trouvez-vous pas le prix du mètre carré assez cher pour n’employer qu’à peine 50 à 75% de votre surface?

Au fil de cet article, nous allons tenter de tirer profit d’une ergonomie fonctionnelle qui pour- rait nous permettre d’utiliser ou de réutiliser un espace étroit ou réduit.

Notre procédé prend en considération les différentes configurations de cabinets couramment rencontrées, elles seront énumérées et analysées pour faire apparaître l’utilité d’une nouvelle pièce.

Dans un second temps, nous ferons rejaillir les différentes possibilités adaptées à chaque type de cabinet. Le but étant d’ établir le ratio : « nouvelle exploitation face à un nouvel investissement.Après avoir défini les diverses pièces dont mon cabinet aurait besoin, je les compare avec la superficie de chacune de mes surfaces vides et tente de leur fixer une application.

Confronté à cette réalisation, les interrogations sont nombreuses :

  • Comment utiliser la petite salle adossée à ma salle de travail pour y placer mon compresseur car le bruit serait insoutenable ?
  • Comment placer une armoire de rangement standard dans des dimensions qui ne le sont pas du tout ?
  • Comment éviter que le patient en cours de traitement ne se sente enfermé dans un placard ?
  • Comment réaliser des toilettes dédiés aux handicapés ?
  • Parmi toutes les possibilités qui s’offrent à moi, quels sont les normes de sécurité à suivre ?
  • Quel est le minimum de matériel et d’espace dont doit disposer un prothésiste pour faire un travail efficace au sein du cabinet ? Comment évacuer l’air dans cette pièce si je dois y installer une salle de désinfection….. etc. ?

Et la liste est longue. Toutes ces difficultés cumulées me donnent envie de jeter ce projet aux oubliettes, mais mes patients, mon personnel, mon cabinet et mes charges d’exploitation

Je vais me rapprocher de cet espace et commencer par me poser les questions essentielles qui pourraient débloquer sa future exploitation :

  • Les murs de cette pièce sont des cloisons simples ou des murs porteurs ?
  • Y a-t-il une bouche d’aération dans ou proche de la pièce ?
  • Mon électricité est-elle aux normes et utilisable sans modification ?
  • Les matériaux présents sont-ils réutilisables ?
  • L’état général nécessite-t-il d’être repris ?
  • Y a-t-il des arrivées d’eau dans ou à proximité….etc.

Ensuite il m’appartient de compléter mon étude par une mise en situation des futurs utilisateurs de ces pièces pour faire apparaître les défauts d’utilisation au quotidien. Je peux en extraire plusieurs points importants comme :

  • Le taux d’humidité est il supportable ?
  • L’éclairage y est il adapté ?
  • Le lieu est-il trop confiné ? L’accessibilité est elle conservée… ?

Afin d’amoindrir mes coûts de réalisation je peux facilement utiliser :

  • les surfaces hautes pour agrandir la place au sol,
  • des caissons d’isolation pour parer aux décibels du compresseur,
  • des jeux de miroirs pour donner un effet d’espace,
  • masquer les endroits endommagés par l’utilisation d’objets décoratifs tels que des plantes ou un aquarium,
  • de la sonorisation pour couvrir des bruits désagréables,
  • des meubles à façon (de bureau, de stérilisation …) pour optimiser mon espace,
  • des matériaux de recouvrement en “simili” pour éviter la dépose des anciens et donner un effet esthétique inattendu,
  • des matériels de dernière génération pour les installations techniques permettant une utilisation entièrement sans fil et présentant des formes réduites en conservant une puissance équivalente…etc.

Il m’est possible de faire appel à une société de gestion d’espace qui me facilitera le travail en m’assurant d’aller au bout de mon idée. Grâce à leur concours, je me suis assuré sur plan de la viabilité de mon projet et je compte maintenant définir l’impact que cela aura sur mon cabinet ainsi que l’investissement nécessaire à sa réalisation.

Rapport d’exploitation face aux investissements.

Maintenant il m’appartient de faire une sélection parmi les différentes possibilités d’application, certains choix doivent être pris en compte, comme :

  • Est-ce que je désire améliorer le confort de mes patients et/ou le mien et celui de mon personnel ?
  • Cette nouvelle pièce va t-elle améliorer ma pratique quotidienne ?
  • Mon image auprès de mes patients va t-elle évoluer ?
  • Vais-je devoir arrêter mon activité pendant les travaux ?
  • Existe-t-il des modes de financement identiques à ceux du matériel ?
  • Puis-je le défiscaliser ?
  • Que va m’apporter en terme de rentabilité cette/ces nouvelle(s) pièce(s)…etc ?

Il est important de préciser que chaque cas est unique et nécessite sa propre étude, mais un point leur est commun à tous :

Utiliser des espaces réduits rentabilise leur existence.

Un point positif, la potentielle réalisation de cette idée, dans tous ces aspects ne nécessite quasiment jamais de fermeture de cabinet, ce qui me garantit de ne pas prendre en considération une perte de chiffre d’affaire dans mon calcul, car ces petites surfaces sont rarement en relation directe avec ma salle de travail ou de stérilisation.

Après avoir défini mes choix, il me reste à évaluer le coût de ces opérations pour affiner les diverses possibilités retenues. Je décide donc de faire chiffrer leur réalisation pour me permettre de confronter les options qui me sont offertes entre elles et enfin fixer définitivement le meilleur “ rapport utilisation/prix“ .

En conclusion, même si ce type de projet vous semblent fastidieux et contraignant, nous pouvons vous assurer que laisser une surface inoccupée au sein de votre cabinet représente à elle seule une perte d’exploitation quotidienne ainsi qu’une mauvaise image de votre cabinet tant au niveau de votre patientèle que de vos employés, ce qui nuit à votre qualité de travail en général.

Possibilité des configurations de cabinets par surface à superficie faible.

Actuellement, le monde du dentaire présente un nombre de configurations relativement définies. Nous allons tenter de citer les cas de figures les plus rencontrés, afin que tout un chacun puisse se reconnaître dans cet article.

Ce classement n’est bien entendu pas exhaustif et toutes les déclinaisons sont possibles s’empresseront de me rappeler à l’ordre, alors je continue et tente de franchir ces obstacles imprévus.

Sté HKR concept Réalisation de Cabinet-Aménagement d’espace.

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A propos de l'auteur

Daniel Ezaoui

Daniel Ezaoui
Sté HKR concept
Aménagement logement d'espace

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