Qui n’a jamais vécu ce moment de solitude : séance d’essayage esthétique du nouveau sourire du patient et là, aucune harmonie entre le visage du patient, ses lèvres, ses dents.
Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?
La communication entre le technicien de laboratoire et le dentiste, l’absence de planification du projet prothétique.
Avec les outils de communication actuelle (photos, vidéos), ces erreurs deviennent moins fréquentes. Si l’on ajoute à cela, l’utilisation du Digital Smile Design alors ces erreurs deviennent extrêmement rares.
Le Digital Smile Design (DSD) a été développé par Christian Coachman dans les années 2000. Il permet d’élaborer, de planifier un projet de traitement dentaire multidisciplinaire. C’est un outil de communication, de discussion entre les différents intervenants d’un traitement dentaire (orthodontiste, implantologie, prosthodontiste, technicien de laboratoire, patient). Il intéresse aussi bien l’orthodontie, que l’implantologie ou bien la réalisation de composite ou de facettes céramiques.
Il permet aussi de rapprocher le dentiste du technicien de laboratoire dans l’élaboration du plan de traitement. Le dentiste transmet au laboratoire 3 photographies en 2D (frontale, occlusale et à 12h) avec le projet prothétique réalisé sous Keynote ou Powerpoint et le technicien va transformer cela en 3D à l’aide du wax-up. Le DSD n’a pas pour objet de standardiser les sourires mais au contraire d’aider le céramiste à exprimer la partie artistique de son métier. La technologie doit être au service de l’art.
Ce numéro a été écrit par des cliniciens pour des cliniciens. Les auteurs utilisent quotidiennement l’outil DSD pour des traitements multidisciplinaires.
J’espère que ce numéro vous donnera envie d’intégrer le DSD dans votre pratique quotidienne sans oublier cette phrase de Bernard Touati « Smile is a signature ».