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Entretien avec HADI ANTOUN – IFCIA

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HADI ANTOUN
EXERCICE PRIVÉ EXCLUSIF EN IMPLANTOLOGIE ET PARODONTOLOGIE, PARIS
FONDATEUR D’IFCIA (INSTITUT DE FORMATION EN CHIRURGIE IMPLANTAIRE AVANCÉE)

Pourquoi avez-vous choisi d’être partenaire de cette première édition du salon virtuel DENTAL WEEK ?

Nous vivons une période exceptionnelle et notre adaptation à cette situation est censée être proportionnelle aussi à ces changements que nous vivons. Cette initiative est ainsi très louable, elle va dans ce sens mais aussi dans le sens d’une évolution digitale et de communication incontournable. La souplesse que peut donner ce genre d’événement ainsi que son étendue géographique sont sans commune mesure avec le présentiel qui garde néanmoins pleinement sa place pour différentes raisons.

 

Comment le numérique interfère-t-il dans votre exercice ?

Je ne parlerai pas d’interférence mais de complémentarité incontournable avec notre exercice de tous les jours. Le numérique est aujourd’hui la colonne vertébrale de mon premier coup de fil du patient jusqu’à la pose de l’implant en passant par son rendez-vous de consultation de son suivi et de tous les différents processus qu’ils soient administratifs que techniques. Nous sommes passés au sein de mon cabinet à un niveau de presque papier 0 et pour la partie technique, plus de 90 % des implants que je pose sont réalisés avec l’aide de la chirurgie guidée statique ou dynamique.

 

Quels sont les moyens que vous favoriserez pour accueillir les visiteurs sur votre stand IFCIA?

Sur notre stand nous proposerons des vidéos, des replays de nos Webinars, il sera également possible d’interagir en visio avec nos collaborateurs IFCIA au sujet des thématiques que nous allons prochainement proposer sur notre site d’Elearning (lancement prévu courant 2021).

 

Quel sera le thème de votre conférence ?

Les défis du secteur esthétique en implantologie

 

2020 aura été une année intense de bouleversements, marquée par la crise sanitaire. Quel bilan tirez-vous de cette période ? Face à cette crise sans précédent, certes sanitaire au départ mais dont les conséquences sont à ce jour incommensurables à plus d’un titre, notre résilience est mise à dure épreuve !

Cependant, elle montre que cette résilience dépasse ce que l’on peut imaginer en temps normal et ce sont à mon sens nos réflexes de survie qui nous permettent de résister, de s’adapter à ce contexte sans précédent. Depuis la seconde guerre mondiale, l’occident vit dans un état de grâce et c’est la première fois depuis, que la société et que chaque individu sans exception subit de tels changements et une telle pression. En tant que professionnel de santé, je trouve que les cabinets, les industriels et les éditeurs comme vous-mêmes avons su nous adapter de manière à pouvoir toujours soigner nos patients dans les meilleures conditions mais aussi continuer à nous former et partager notre savoir avec autant de plaisir et de passion.

 

Selon vous, comment se dessinera l’exercice du chirurgien-dentiste de demain ?

L’évolution de notre exercice vers le numérique s’est certainement accélérée avec cette crise. Nous avons l’énorme chance et privilège que nos patients continuent à fréquenter nos cabinets même si nous notons quelques réticences et craintes par ci et par là. Ceci fait que malgré la situation actuelle, notre profession continuera son évolution vers plus de numérique et vers plus de communication et d’interactivité avec nos patients qui ont accès à l’information et qui se comportent de plus en plus comme des consommateurs. Ce qui manque à mes yeux et qui devrait évoluer à l’avenir, c’est le regard de nos pairs sur nos diagnostics, nos plans de traitement et l’exécution de ces derniers qui restent aujourd’hui très fermés et individuels de par la nature de notre exercice. Peut-être que grâce à l’intelligence artificielle, on pourra faire des diagnostics et des choix thérapeutiques plus adaptés à chacun de nos patients !

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