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Rencontre avec le Dr Manuel Berthelot

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Dr Philippe Pirnay : Vous avez pratiqué le triathlon à l’époque où vous étiez étudiant. Comment s’organisaient votre entraînement, les compétitions et vos études ?

Dr. Manuel Berthelot : Quand j’ai découvert le triathlon en 1992, j’en ai pris plein les yeux. Ces triathlètes étaient pour moi des supers héros, comme dans les bandes dessinées. J’ai voulu à tout prix leur ressembler. Pour cela, j’ai créé autour de moi un contexte idéal à la mise en place de mon mode de vie, me permettant de réaliser une douzaine d’entraînements hebdomadaires.

Je m’organisais pour m’entraîner à la natation soit le matin entre 7 et 8 heures, soit le midi entre 12h30 et 13h30, ou encore le soir de 20h30 à 22 heures. Pour le vélo, je faisais deux sorties route en groupe minimum (le jeudi après-midi trois quarts d’heure ainsi que le dimanche matin) et un à deux entraînements home-trainer d’une heure. Enfin, le jeudi soir, je courais 45 minutes avant la natation, et une heure trente le samedi matin.

Dr Ph. P. : Puis vous avez choisi de continuer à vous mesurer aux épreuves sportives dans les domaines de la course à pied, le trail et le marathon. Pourquoi avoir abandonné la natation et le cyclisme ?

Dr M.B. : En 2002, j’ai saisi l’opportunité de m’installer à Rennes en activité libérale. Mes choix de vie se sont tournés vers ma famille, ma femme et mes enfants. J’ai tourné la page de six ans de triathlon non sans nostalgie. Mon grand regret sera toujours de ne pas avoir participé à l’Ironman (triathlon longue distance) d’Hawaï.

Dr Ph. P. : Vous pratiquez un sport individuel, et un métier individuel. Est-ce un hasard ?

Dr M.B. : Non, je ne voulais dépendre de personne pour la réalisation de mon projet professionnel. Aussi, j’ai appliqué à ma profession ce que le sport m’a enseigné : régularité, hygiène de vie, rigueur, concentration, persévérance, gestion personnelle.

Dr Ph. P. : La chirurgie dentaire est un exercice sédentaire. Le sport vous apporte-t-il des éléments de confort ou de bien-être dans votre vie professionnelle ?

Dr M.B. : Le sport m’apporte un fort sentiment de liberté. Il me permet d’évacuer les toxines et le stress accumulés, en cela il apporte un bien-être de vie. Les répercussions dans mon métier sont réelles : plus de calme, de sérénité et de détachement.

Dr Ph. P. : Quels sont vos prochains objectifs sportifs ?

Dr M.B. : Pendant les mois de décembre et de janvier, l’accent est mis sur le renforcement musculaire. Ensuite, une préparation spécifique devrait me permettre de participer à des courses à pieds balisées en nature (trail de Montcontour, trail de Guerlédan, marathon des Sables) et à des courses sur routes (marathons en avril et octobre). J’ai le projet également de prendre part au record de l’heure sur piste.

Dr Ph. P. : Le triathlon comme le marathon sont des disciplines sportives très physiques, où l’on doit aller au bout de soi même et se mesurer à l’extrême. Vous ne représentez donc pas l’archétype du chirurgien-dentiste golfeur. Pourquoi avez-vous ce besoin de performance ?

Dr M.B. : C’est l’essence même du passionné : il cherche inlassablement à devenir meilleur (plus puissant, plus rapide, plus endurant) afin de se placer dans les meilleures conditions au moment du départ ; et ainsi se donner une chance de situer un peu plus vers l’avant de la course. Le but ultime étant la victoire. Se donner les moyens de son rêve, c’est vivre son rêve.

Dr Ph. P. : Quel est votre plus agréable souvenir dans votre exercice de praticien ?

Dr M.B. : Je n’ai pas de souvenir en particulier, par contre, j’éprouve un fort sentiment de satisfaction, lorsque mon travail achevé, le patient retrouve le sourire et/ou confiance en lui.

Dr Ph. P. : Avez-vous une expérience que vous aimeriez partager avec nos confrères ?

Dr M.B. : Ce qui me plairait vraiment serait de rencontrer des passionnés comme je peux l’être, et pourquoi pas former une équipe le temps d’une course (sur un défi dole, par exemple). A ce propos, je voudrais remercier Eric Woimant (Responsable Bien-Air France) qui a eu l’initiative de rassembler quatre chirurgiens-dentistes à l’occasion du marathon de Lausanne en octobre 2007. Cette expérience, à renouveler, fut riche humainement.

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A propos de l'auteur

Dr. Manuel BERTHELOT

Docteur en chirurgie dentaire
Marathonien
Vainqueur du Challenge Bien Air
Ex triathlète

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