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L’assurance vie : Le placement préféré des français !

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Pourquoi l’assurance vie estil le placement préféré des français ? Pour plusieurs raisons simples, en voici quelques unes : L’assurance vie permet de sécuriser son argent sur un support en Euros. L’enveloppe juridique et fiscale est avantageuse pour le souscripteur et ses ayants droits. De plus, les contrats d’assurance vie présentent une grande souplesse de gestion. D’autre part, vous pouvez avoir autant de contrats d’assurance vie que vous le souhaitez et les montants investis ne sont pas limités !

Qu’est-ce qu’une assurance vie ?

Selon la dénomination du Code des Assurances, c’est un capital différé avec contre-assurance. Il permet donc au contractant de se constituer, au moyen de versements libres ou programmés, un capital payable au terme fixé, si l’assuré (ou les assurés) est (sont) en vie à cette époque. Le bénéficiaire du contrat en cas de vie au terme est le contractant. En cas de décès de l’assuré en cours de contrat, il est versé au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) dans les conditions particulières une somme définie à la rubrique « Garantie en cas de décès ». Le bénéficiaire en cas de décès est le conjoint du contractant, à défaut les enfants du contractant, vivants ou représentés par parts égales, à défaut les héritiers du contractant (sauf mention contraire stipulée aux conditions particulières).

Lorsque le contrat comporte deux assurés, le capital est versé à l’assuré survivant. En cas de décès simultané des deux assurés, le capital est versé à leurs enfants vivants ou représentés, à défaut à leurs héritiers. Dans l’hypothèse où le contrat s’exécute au deuxième décès, le capital est versé aux enfants vivants ou représentés des assurés par parts égales à défaut aux héritiers des assurés. Le versement du capital met fin au contrat. Les versements sont investis par la compagnie selon le choix du contractant, sur un fonds en Euros et/ou sur des O.P.C.V.M. (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières).

Dans un contrat d’assurance vie, il y a plusieurs intervenants : le contractant ou souscripteur, l’assuré et le bénéficiaire. Pour schématiser, la combinaison et les options choisies par le souscripteur vont influencer la vie du contrat. Par exemple, les supports d’investissements ou le choix des bénéficiaires, ou encore la rédaction de la clause bénéficiaire.

Le contractant ou souscripteur est celui qui souscrit le contrat et verse les fonds. Il est en général seul maître à bord sauf conditions spéciales de la clause bénéficiaire ou mineur ou incapable. Il peut soit ajouter des fonds, soit en retirer, soit demander des avances s’il a besoin d’argent, soit encore changer le ou les bénéficiaire à sa guise.

L’assuré est en général le même que le souscripteur.

Le bénéficiaire est celui qui va récupérer les capitaux suite à la survenance de l’aléa de la vie. Il reçoit les fonds en application de la loi de finance en cours et spécifique de l’assurance vie, soit 152 500 € hors fiscalité (et au delà les sommes sont taxées à un taux forfaitaire de 20%). Attention, ce montant de 152 500 € est le montant total par bénéficiaire et par contractant et non le montant par contrat et par bénéficiaire. Exemple : un souscripteur décède et a deux contrats de 400 000 € et deux bénéficiaires. Les deux bénéficiaires touchent les capitaux d’un contrat 400 000 € sur lequel il y aura deux fois 152 500 € qui seront hors droit et le solde taxé à 20%. La totalité du second contrat sera taxé à 20%.

Les contrats

Les contrats d’assurance vie sont les contrats les plus dynamiques, ils ne cessent de se moderniser. Les contrats multisupports existent depuis longtemps et n’ont cessé de s’améliorer par l’introduction et la construction de contrats souples et évolutifs. Aujourd’hui, vous pouvez même transformer votre contrat mono support en euros en multi support en application de l’amendement « Fourgous » sans perdre l’antériorité de votre contrat. Faites-vous accompagner pour cette transformation par votre conseiller en gestion de patrimoine, il y a des conditions à respecter et des objectifs patrimoniaux à ne pas perdre de vue. La visibilité des frais est également un point important qui apparaît dans les conditions générales des contrats. Vous choisissez la durée que vous voulez (minimum huit ans) pour atteindre la plus value imposable la plus basse (7,5%+CSG). Les versements se font soit en une seule fois, soit en versements libres, soit en versements programmés réguliers. Vous avez la possibilité de liquider votre contrat soit sous forme de capital soit sous forme de rente.

Le nombre de supports extérieurs ou « maison »

Les supports dits « extérieurs » sont des supports introduits dans un contrat et qui ne sont pas des supports de la compagnie. Exemple : contrat FEDERATION CONTINENTALE dans lequel vous pouvez trouver un support DNCA, ou INVESCO ou encore LA FINANCIERE EDMOND DE ROTHSCHILD. Les support « maison » sont des supports créés et gérés par la compagnie. Exemple : COMPAGNIE AGF, support AGF dynamique.

Voici quelques éléments clés pour souscrire un contrat :

Il faut prendre en compte le facteur temps, vous devez laisser du temps à votre contrat pour « grandir », on ne gère pas un contrat d’assurance vie comme un compte titre

Quel pourcentage suis-je prêt à perdre ?

En effet, si vous avez le goût du risque, vous allez choisir des unités de compte plus volatiles, qui vous donneront plus de progression plus rapidement, mais vous pouvez aussi être négatif plus vite surtout dans des périodes incertaines. Plus votre aversion au risque est forte, plus vous devez sécuriser votre capital. Il faut choisir un contrat dans lequel il y a un support général en euros.

Pourquoi et pour qui souscris-je un contrat d’assurance vie ?

Pour vous même, vous cherchez à capitaliser pour votre retraite ; pour vos enfants, pour les aider pour démarrer dans la vie ou pour leur laisser un capital plus tard ; pour protéger votre conjoint afin qu’il ne soit pas dans le besoin en cas de décès. Ces différentes possibilités sont d’autant de questions qui doivent être posées. Suivant les objectifs, il est judicieux d’ouvrir plusieurs contrats tant au niveau patrimonial qu’au niveau de la diversification.

La rédaction de la clause bénéficiaire

Elle est très importante. Il vous faut prendre conseil dès que vous avez quelque chose de précis en tête. Exemple : protéger votre conjoint des besoins financiers, démembrer cette clause ou encore favoriser un enfant. Elle se change quand vous le voulez sauf si elle a été acceptée par le bénéficiaire. Dans ce cas, sauf acceptation du bénéficiaire, vous n’êtes plus maître de votre contrat

Le choix du contrat

Il doit se faire par rapport à la notoriété de la compagnie, la nature et le nombre de supports proposés. Attention ! trop de choix nuit au choix ! En effet, les compagnies ont tiré les leçons des années de crise et ont une offre assez adaptée aux besoins des investisseurs. Le suivi qu’offre la compagnie, les possibilités d’arbitrages des supports et l’accès Internet personnalisé grâce auquel vous allez visualiser votre contrat et sur lequel vous allez faire des arbitrages, sont autant de critères qui doivent intervenir dans votre choix. Faites également attention aux frais d’arbitrages, certaines compagnies proposant un arbitrage gratuit par an. Les frais d’entrées sont variables, ils s’élèvent au maximum à 5%.

Assurance vie

(*) à ce taux viennent s’ajouter des prélèvements sociaux (11%). L’option pour le prélèvement forfaitaire libératoire a lieu avec la demande de rachat (par simple lettre auprès de la compagnie d’assurance)

Attention : les versements effectués après le 70ème anniversaire de l’assuré sont exonérés de droits de succession à hauteur de 30 500 € (tous contrats confondus). Au-delà, les capitaux investit rentre dans l’actif successoral, seuls les intérêts produits sont exonérés.

Les solutions de gestion

Elles sont diversifiées et les compagnies innovent constamment. Il n’y a pas si longtemps, vous n’aviez que des mono supports, puis sont apparus les multi supports.

Dans le cadre de la diversification, je conseille d’ouvrir plusieurs contrats et de varier les investissements. Les investisseurs ayant des anciens contrats type mono supports et qui bénéficient de la fiscalité très attractive d’avant 1998 doivent réfléchir à deux fois avant de vouloir profiter de l’amendement « Fourgous ».

Concernant la gestion des multi supports, vous avez plusieurs possibilités

  • La gestion « maison » : ce sont les OPCVM de la compagnie
  • La gestion libre : avec des unités de compte extérieur et/ou de la compagnie. Il faut parfois souscrire un minimum sur un support pour pouvoir y accéder
  • La gestion pilotée : C’est assez nouveau, peu de compagnies le proposent. Selon le profil de risque que vous aurez déterminé, votre contrat sera géré par une société de gestion financière. Les compagnies proposent différentes options de sécurisation des bénéfices : les arbitrer vers le supports en euros ou les arbitrer avec un pourcentage sur les unités de compte autour de 20%, ce qui permet de garantir le capital vers la sixième année du contrat.

On peut également dynamiser le contrat pendant une durée déterminée ou bien le sécuriser dans le temps.

Quid de l’utilisation des contrats d’assurance vie pour votre gestion patrimoniale ?

  • Ils peuvent servir à garantir un prêt si vous n’êtes pas assurable pour cause de santé
  • Ils peuvent être nantis auprès de la banque pour garantir un prêt in fine
  • Ils peuvent servir à financer les études de vos enfants
  • Ils peuvent vous servir de complément de revenus à la retraite
  • Ils vous servent à protéger vos ayants droits Vous pouvez obtenir des prêts. La compagnie peut vous faire des avances, ce qui vous permet de continuer à capitaliser pendant l’utilisation du prêt ou des avances.

La souplesse du contrat d’assurance vie est indéniable, son application, son mode de gestion, ses avantages fiscaux, son environnement juridique en font un placement patrimonial incontournable, parfois complexe à appliquer, d’autant plus que les évènements de la vie peuvent vous contraindre à réorienter vos objectifs de départ. Les différents régimes matrimoniaux ont également leurs conséquences sur votre gestion et votre approche des contrats. Pour en bénéficier pleinement, faites-vous accompagner de votre Conseil en Gestion de Patrimoine. Lui seul peut assurer le suivi de tous vos contrats, car beaucoup possèdent les outils informatiques nécessaires à ce suivi.

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A propos de l'auteur

Alain CARNEL

CPI Investissements
Conseil en gestion de patrimoine
CIF n°A008700 auprès CIP. asso. agréée AMF


Téléphone : Tél. : 01 43 05 97 80

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