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Les placements financiers à titre personnel

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Les placements financiers présentent plusieurs dispositions suivant leur nature. Ils peuvent avoir des avantages fiscaux à la souscription du produit ou à la sortie sans avantages fiscaux. Vous devez appréhender le type de placements financiers que vous voulez faire en tenant compte de vos objectifs dans la durée, de votre aversion au risque boursier et des contraintes et avantages des produits financiers qui sont à votre disposition. Voici une liste descriptive et non exhaustive qui permet de comparer ces produits.

Le Plan d’épargne en actions (PEA)

Il est destiné à favoriser l’investissement boursier pour les particuliers. Les revenus et les plus-values sont exonérés d’impôts (excepté les prélèvements sociaux).

Toute personne physique majeure peut ouvrir un PEA, deux par foyer fiscal, dans une banque, une compagnie d’assurance, une poste, une caisse d’épargne, une société de bourse. Le montant des versements maximum est de 132 000 euros par personne, pour une durée minimale de 5 ans. Jusqu’à la cinquième année, les sommes sont bloquées ; si le titulaire du PEA effectue des retraits avant la fin des cinq premières années, les plus-values sont soumises à l’impôt (hors prélèvement sociaux).

Entre la cinquième et la huitième année, un retrait entraîne la fermeture du PEA sans fiscalité (hors prélèvement sociaux). Au delà de la huitième année, on peut faire des versements : les plus values seront exonérées. Si l’on fait un retrait, il n’est plus possible d’effectuer de nouveau versement.

Les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI)

Les FCPI sont destinés aux investisseurs particuliers et offrent jusqu’ à 6 000 € de réduction d’impôt. Ils permettent de bénéficier, sous réserve de conserver leur part pendant cinq ans, d’une réduction immédiate d’impôt sur le revenu de 25 % du montant investi, jusqu’à 3 000 euros pour un célibataire ou 6 000 euros pour un couple soumis à imposition commune. Ils permettent également de bénéficier d’une exonération d’impôt sur les plus values, hors prélèvements sociaux.

Les PME dans lesquelles les FCPI peuvent investir sont des entreprises qui doivent être « innovantes », c’est-à-dire :

  • Avoir réalisé, au cours des trois exercices précédents, des dépenses cumulées de recherche d’un montant au moins égal au tiers du chiffre d’affaires le plus élevé réalisé au cours de ces trois exercices ;
  • Justifier de la création de produits, procédés ou techniques dont le caractère innovant et les perspectives de développement sont reconnus, ainsi que le besoin de financement correspondant. Cette appréciation est effectuée par OSEO anvar.

Hors l’avantage fiscal, un FCPI a un règlement complexe. Pour sortir du produit sans pénalité, il faut souvent attendre sept, huit ou dix années. C’est un outil de diversification du patrimoine dont l’avantage majeur est la défiscalisation mais c’est un produit financier dont la volatilité est importante, à oublier pendant la période de conservation des fonds car vous ne pouvez pas « agir » et intégrer la possibilité de perte financière importante. Cela explique en partie que les montants d’investissements sont limités.

Le compte titres

Les comptes titres sont composés d’actions, de sicav et/ou d’obligations. Leur valeur varie selon la loi de l’offre et de la demande. Néanmoins, on sait que la santé et l’environnement économique de l’entreprise agissent sur le prix. Toute action en bourse doit passer par un prestataire de services d’investissement. Il peut s’agir de société de bourse, d’une banque ou d’une société de gestion de portefeuilles. Si vous ne voulez pas gérer votre compte titres, vous avez la possibilité de signer un mandat de gestion avec votre intermédiaire, qui vous aidera à définir votre profil d’investisseur. La gestion d’un portefeuille d’actions entraîne des frais de courtage, des frais de gestion et des droits de garde. Les sommes perçues grâce à des actions doivent être déclarées en même temps que l’impôt sur le revenu. Les plus-values sont également soumises aux prélèvements sociaux. Les dividendes perçus permettent également de bénéficier d’un abattement forfaitaire.

Les Sociétés d’Investissement à Capital Variable (SICAV)

Elles font partie des OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières). Les gestionnaires de ces sociétés se chargent de constituer et de gérer des portefeuilles composés de valeurs mobilières (actions, obligations) avec les fonds déposés par leurs souscripteurs.

Cette création est réservée à des organismes particuliers tels que banques, Caisse des dépôts et consignations, compagnies d’assurances, caisses de retraite… Les SICAV doivent respecter un certain nombre règles quant à leurs investissements et sont contrôlées par l’Autorité des marchés financiers. La valeur de chaque titre peut varier en hausse comme en baisse. Les SICAV doivent publier chaque jour le prix d’émission et de rachat de ses parts qui évolue en fonction de l’offre et de la demande.

Il existe plusieurs catégories de SICAV, dont les principales sont :

  • Les SICAV diversifiées, qui se composent de produits variés (actions et obligations françaises et étrangères), adaptées aux novices pour qui elles constituent un portefeuille de sécurité, bien ventilé ;
  • Les SICAV-actions, qui peuvent se composer entièrement d’actions françaises ou étrangères.
  • Les SICAV-obligations, dont du portefeuille est composée d’obligations.
  • Les SICAV court terme et de trésoreries, conçues pour les épargnants désirant retirer leurs fonds très rapidement. Les produits proposés sont des valeurs qui préservent le capital, sans risque et très peu spéculatif.

Les obligations

Elles constituent un type d’épargne intéressant à long terme, générant des revenus annuels sous forme d’intérêt. L’obligation est un titre de créance, émis par l’état, les collectivités locales ou une entreprise. En acquérant une obligation, l’obligataire prête de l’argent à l’émetteur de l’obligation en l’échange d’une reconnaissance de dette. L’émetteur s’engage à rembourser cette dette à une échéance convenue, en ajoutant une rémunération annuelle sous forme d’intérêt.

Les obligations sont assorties d’un intérêt payé chaque année, le coupon, proposé en fonction de la durée de l’emprunt et des conditions du marché au moment de l’émission. L’intérêt peut être fixé une fois pour toutes à l’émission de l’emprunt ou peut changer tout au long de la durée de vie en référence à un indicateur de taux du marché. Le taux d’intérêt est fixe pour une obligation classique, assure une rémunération définie pour la durée de vie de l’emprunt, il est annuel et s’applique à la valeur nominale. Les obligations à taux variable sont émises à un taux qui varie selon un indice de référence et qui n’est connu que peu de temps avant le détachement du coupon. Le montant de votre coupon variera donc en fonction de l’évolution des taux d’intérêts.

Vous pouvez acheter des obligations lors de leur émission. C’est ce que l’on appelle le marché primaire. Vous pouvez aussi acquérir des obligations plus anciennes sur le marché secondaire où s’échangent les obligations cotées en bourse. C’est sur ce marché que vous pourrez revendre vos titres avant la date de leur remboursement.

Les comptes d’épargne

Ce sont les livrets A, bleu et CODEVI, le Compte épargne logement, le Plan épargne logement. Les comptes d’épargne sont particulièrement intéressants pour les particuliers qui n’ont pas beaucoup d’épargne. Pour les autres, ces placements doivent être des comptes de réserve ou de financement de projet. Leur rentabilité est assez faible et le long terme peut permettre de s’orienter vers des placements plus risqués mais plus rentables.

Les titres concernés par le PEA

  • des actions françaises cotées
  • des certificats d’investissement cotés
  • des actions françaises non cotées
  • des SICAV gérées en France
  • des FCP gérés en France
  • des actions européennes
  • des parts de SARL
  • des droits relatifs aux actions et aux certificats éligibles au PEA
  • des bons de souscription relatifs aux actions et aux certificats éligibles au PEA
  • des fonds communs de placement dans l’innovation
  • des fonds communs de placement à risques

Conclusion

Les placements financiers permettent de diversifier votre épargne selon vos aspirations et votre stratégie patrimoniale. Un conseil en gestion de patrimoine pourra vous orienter dans cette démarche en évaluant le risque, la durée et les besoins à terme de vos investissements.

Il est donc important lors de votre approche d’investissement d’inclure non seulement votre épargne financière, mais aussi votre immobilier de rapport. Si l’immobilier est relativement stable à long terme, il est souvent plus long à débloquer. Les placements financiers sont plus simples à liquider. En cas d’urgence, c’est appréciable.

Vous devez donc vous poser la question suivante pour estimer votre aversion aux risques boursiers : « combien suis-je prêt à perdre ? 5, 10, 20, 30% ? ».

Quelques sociétés ont mis au point un questionnaire qui vous permettent de faire cette évaluation. D’autre part, « en bon père de famille », gardez une partie de vos liquidités sécurisée.

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A propos de l'auteur

Alain CARNEL

CPI Investissements
Conseil en gestion de patrimoine
CIF n°A008700 auprès CIP. asso. agréée AMF


Téléphone : Tél. : 01 43 05 97 80

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