Chèques sans provision, interdits bancaires, patients indélicats… Le risque d’impayés n’est pas à prendre à la légère car il peut fragiliser la trésorerie d’une structure telle qu’un cabinet. En effet, en période de crise, ces défaillances n’épargnent pas les professions libérales.
Pour recouvrer ces impayés, certains se font aider par des professionnels comme les compagnies d’assurances, les filiales d’affacturage des banques ou encore, quand les créances sont plus anciennes, par des avocats ou des huissiers. C’est dans le but d’accompagner les professions libérales que Steve Manai, expert en recouvrement ayant appartenu à un groupement d’huissiers, a fondé RGC Santé, une société parisienne de recouvrement dédiée aux chirurgiens-dentistes. Son offre de contentieux adaptée aux TPE est assez large : « Nous traitons même les dettes d’un montant de 30 euros.
Le délai de traitement varie entre une semaine et 45 jours selon la demande du praticien et l’ancienneté de la créance. Certains praticiens font appel à moi par principe afin d’instaurer des automatismes et surtout pouvoir se dédier à leur vocation première : soigner les patients ».