Conclusions
Qui pratique l’implantologie ?
- Une population à l’heure actuelle très masculine, mais qui tend à se féminiser par l’arrivée des jeunes chirurgiens-dentistes femmes
- Une pratique dominée par l’exercice libéral en général assisté d’une ou deux personnes. Les jeunes diplômés privilégient le salariat
- Seuls 31 % des chirurgiens-dentistes ne pratiquent que la prothèse implantaire, cette tendance est accentuée chez les femmes
En moyenne, 19 jours par an sont dédiés à la formation en implantologie.
Ce nombre de jours est fonction de 2 paramètres :
- plus la pratique est large et complète plus le nombre de jours augmente
- et le nombre de jours de formation est proportionnel au nombre d’implants posés
Le moyen de formation le plus cité est celui dispensé par les sociétés scientifiques. Quand la formation est dispensée par les sociétés commerciales, cette dernière n’est pas jugée assez ciblée par rapport au niveau de pratique.
Les marques Premium sont les plus utilisées avec une marque phare Nobel Biocare, qui domine en termes de notoriété (80 %) et trois suiveurs Dentsply Implant, Straumann et Zimmer. La notoriété doit être cultivée dans la mesure où 49 % des chirurgiens-dentistes posent une seule marque.
Dans cette configuration, c’est le critère « fiabilité » qui oriente le choix fournisseur. Quand le choix final des fournisseurs est fait, ces derniers obtiennent l’ « excellence » avec une note de 4 sur 5 en satisfaction sur leurs services en cas de problèmes (réactivité, efficacité…).
La fiabilité et la notoriété sont reconnues chez les marques Premium, et tendent à soutenir la pratique des femmes et de jeunes de 25/35 ans, la simplicité d’utilisation chez les Added-value, le prix chez les Low-cost.
On note des taux de succès et de survie à 5 ans supérieurs à 90 % dans près de 80 % des cas
Enfin, les patients ciblés sont informés sur l’implantologie à plus de 90 %.
Nous avions associé à cette enquête un prix : un chèque « Air France » d’une valeur de 500 € pour la destination de votre choix. Le tirage au sort a été réalisé le mardi 23 juin 2015 lors d’un petit déjeuner de présentation des résultats de cette enquête en présence des professionnels de l’industrie implantaire.
Nous sommes à ce titre heureux d’annoncer que le gagnant de ce prix est le Docteur Effoé ABAH-DAKOU.
Un commentaire
Mon cher confrère
Votre sondage auquel mille praticiens ont répondu m’a paru très intéressant, très instructif et très éclairant sur plusieurs aspects.
Mais deux éléments me paraissent manquer a son exhaustivité :
1. le premier est la tentative d’évaluation du nombre de participants actifs a l’acte implantaire, sur l’ensemble des praticiens du territoire. Cela eut permis une lisibilité de l’extension de la pratique a venir,. Une péréquation de votre diffusion et de vos résultats en aurait donné une idée; en effet, ceux qui vous ont répondu sont déja essentiellement pratiquants.
2. Le second, est l’interprétation de votre quasi conclusion, selon laquelle on note “une survie a 5 ans à 90% , dans près 80% des cas”. Je sais que les évaluations , selon les auteurs internationaux, sont dans la fourchette “85/90” et parfois au delà ; tandis que, en termes purement mathématique, vous en annoncez que… 72 % (0,9×0,8 très exactement).
Seriez-vous assez curieusement pessimiste ? Avec l’explosion de “neo-implantologistes” je ne serais pas vraiment surpris de ces pourcentages.
Je me permets en conclusion de vous féliciter pour votre revue qui, bien que gratuite, ne semble pas ployer sous la masse des publicités et conserve une lisibilité assez remarquable de son contenu informatif.
Bien a vous
Dr Alain Chanderot