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La stérilisation des dispositifs medicaux au cabinet en questions

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Qu’est-ce qu’un dispositif médical (dm) ? [1]

Un dispositif médical correspond à tout instrument, appareil, équipement, matière, produit (à l’exception des produits d’origine humaine) y compris les accessoires et logiciels, utilisés seuls ou en association, à des fins médicales chez l’homme, et dont l’action principale voulue n’est pas obtenue par des moyens pharmacologiques, immunologiques ou métaboliques.

Le marché des dispositifs médicaux est très vaste et comporte de très nombreux types de produits, comme par exemple les consommables à usage unique ou réutilisables, les implants (prothèses mammaires, implants dentaires…) ou bien les équipements (fauteuils de soins, lits…).

Pourquoi stériliser ?

La désinfection ou la stérilisation du matériel propre permet d’éliminer les micro-organismes présents et d’éviter leur transmission à d’autres patients, au personnel ou à l’environnement[2]. Virus, champignons et bactéries sont concernés, y compris les formes de résistance bactérienne que sont les spores.

Un cadre légal[3] entoure la pratique de la stérilisation grâce à des articles inscrits dans le Code de Santé Publique (CSP). article r4127233 : le chirurgien-dentiste qui a accepté de donner des soins à un patient s’oblige à lui assurer des soins éclairés et conformes aux données acquises de la science… L’article r4127-204 précise que le chirurgien-dentiste ne doit en aucun cas exercer sa profession dans des conditions susceptibles de compromettre la qualité des soins et des actes dispensés ainsi que la sécurité des patients. Il doit notamment prendre, et faire prendre par ses adjoints ou assistants, toutes dispositions propres à éviter la transmission de quelque pathologie que ce soit.

Quelles sont les étapes d’une bonne stérilisation ? [4,5]

La stérilisation doit être précédée

  • d’une pré-désinfection
  • d’un nettoyage
  • d’un rinçage
  • d’un séchage parfait.

Dans la pratique, il est impératif de respecter le principe de « la marche en avant » tant pour le personnel que pour les objets, la circulation va de la zone la plus contaminée vers la moins contaminée, sans jamais de retour en arrière. Les zones de travail (lavage et conditionnement) doivent être identifiées et bien individualisées.

Bibliographie

1. Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM). dispositifs médicaux. 2017. accessible sur : https://www.ansm.sante.fr/dossiers/dispositifs-medicaux/Qu-est-ce-qu-un-dispositifmedical/(offset)/0 (consulté le 2 juillet 2019)

2. C.CLIN Sud-Est. Guide technique d’Hygiène Hospitalière. 2004;(4.01):4-10

3. Code de la Santé Publique. 22e Ed. dalloz. 2008

4. Direction Générale de la Santé (DGS), Ministère de la Santé. Guide de prévention des infections liées aux soins en chirurgie dentaire et en stomatologie. 2006

5. Direction Générale de la Santé (DGS). Guide de bonnes pratiques pour la prévention des infections liées aux soins réalisés en dehors des établissements de santé. 2006

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A propos de l'auteur

Dr Frederic DENIS

Directeur Scientifique - Laboratoires Le Stum(56)
DEA de cancérologie : Biologie et Génétique, Université Paris XI
Doctorat de cancérologie, Université Paris XI

Gilles AMADOR DEL VALLE

Collège National des Chirurgiens-Dentistes
Universitaires en Santé Publique (CNCDUSP)
UFR d’Odontologiede Nantes
CHU de Nantes

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