En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d'intérêts.

LEFILDENTAIRE est un site réservé aux professionnels de la santé dentaire.
Si vous n'êtes​ pas un professionnel de santé, vous pouvez obtenir des réponses à vos questions par des experts sur Dentagora.fr en activant le bouton Grand Public.

Je suis un professionnel Grand Public

La bourse et la vie

0

Les investisseurs qui veulent obtenir des rendements supérieurs au fonds euros ou des SICAV MONÉTAIRES doivent prendre quelques risques et ces risques peuvent être calculés ou non.

Votre patrimoine est en général réparti par tiers dans différentes perspectives : l’immobilier résidentiel, l’immobilier locatif, le financier (l’assurance-vie, la bourse). Ces pourcentages peuvent varier selon vos aspirations et votre sensibilité.

Laissons de coté tous les produits sécuritaires pour nous concentrer sur les produits qui sont plus ou moins volatils.

Les placements boursiers : le PEA, le compte titre et les unités de compte (SICAV ou OPCVM qui existent aussi dans les contrats d’assurance-vie).

Ces investissements doivent être relativement exposés pour performer, cependant vous savez que ces sommes placées de façon volatile peuvent gagner 20, 30, 40 % mais également perdre 20, 30, 40 % et c’est là que vous devez être conscient de votre AVERSION au risque. Il ne faut jamais se demander combien je peux gagner, mais combien je suis prêt à accepter de perdre.

Quelle attitude avoir au moment de faire un placement financier ?

  1. Regarder le marché, est-il haut ou bas, dois-je y rentrer ou attendre ?
  2. Votre conseil vous interroge sur votre attitude par rapport au risque, répondez avec la plus grande franchise.
  3. Déterminer la durée de votre placement : si celui-ci est sur deux ans, le risque à prendre sera différent de celui d’une durée sur 6 ou 8 années.
  4. Si vous envisagez un placement à long terme dites vous qu’il n’est pas immuable et que vous allez faire des arbitrages pendant la vie de ce placement.
  5. Votre conseil doit vous apporter plusieurs possibilités de placement.
  6. Vous devez vous informer sur chaque valeur, faites le avec les fiches AMF, votre conseil doit vous les fournir.

Il y a des périodes où l’on doit se mettre à « l’abri » et d’autres où il faut prendre des risques. Si votre aversion au risque est grande vous n’investirez que 20 % de cette somme en « actions » et 80 % en « sécuritaire ».

Si au contraire vous cherchez la performance, vous n’hésiterez pas à aller jusqu’à 60 ou 70 % et peut être même 100 % pour une certaine durée sur des positions risquées.

Comment savoir ce qu’il faut faire ?

Ce n’est pas si simple. Ce qu’il faut avoir en tête pour les placements boursiers, c’est qu’il y a toujours une part de risque si minime soit-elle.

Soit vous aimez la bourse, vous avez du temps et vous le faites seul. C’est possible bien que dangereux, mais possible. Soit vous avez un conseiller qui vous oriente, vous propose une répartition suivant votre aversion au risque, mais c’est vous qui prenez la décision.

Soit vous ne voulez rien faire et vous signez un mandat de gestion avec des sociétés de gestion de portefeuille dont c’est le métier, ce qui ne vous empêche pas de définir le pourcentage de risque que vous êtes prêt à prendre. Soit vous mixez les deux précédentes possibilités.

L’ensemble de votre placement « à risque » doit se situer autour de 10 à 15 % de votre patrimoine au maximum sauf si vous êtes dans une attitude plus agressive face au risque boursier. D’autre part, sachez que, plus vous avez le temps, plus vous pouvez prendre des risques et que plus vous avancez en âge, plus il faut vous mettre en sécuritaire. Une attitude importante à avoir : savoir prendre ses bénéfices, « les arbres ne montent pas au ciel » la bourse non plus !!!

Vous devez prendre en compte la durée.
Je ne pense pas personnellement, mais cela n’engage que moi, qu’il faille viser seulement le long terme, comme le disait un économiste bien connu (Keynes) « investir à long terme ne sert à rien car à long terme nous serons tous morts ». Par rapport à cette pensée, il faut prévoir des placements sur lesquels vous devez pouvoir agir, changé d’orientation, et s’il le faut, à 180 degrés. Vous devez garder une souplesse dans la gestion.

Quelques informations sur les nouveautés fiscales 2011 des produits financiers

  • contribution supplémentaire de 1 % sur les revenus du capital
  • suppression du crédit d’impôt attaché à la distribution des dividendes (il était de 115 € pour une personne seule et de 230 € pour un couple marié)
  • le taux des prélèvements sociaux est porté de 2 à 2,2 %
  • plus–values mobilières des particuliers : de 18 à 19 % n suppression du seuil de cession pour l’imposition à l’impôt sur le revenu des gains de cession de valeurs mobilières et de droits sociaux réalisés par les particuliers
  • pas de changements pour le PEA
  • pas de changement pour l’assurance-vie

Pour illustrer mes propos, j’ai choisi de vous développer un exemple particulier d’innovation concernant les produits structurés car les sociétés de gestion financières face à des crises successives inventent des produits adaptés à la clientèle des particuliers et font preuve d’imagination intéressante.

Une alternative aux investissements classiques

Les produits structurés, développons !

Une conjoncture économique incertaine

Trois ans seulement après le début d’une des plus graves crises financières, les marchés financiers évoluent dans l’incertitude et la reprise tarde à venir. Entre les prévisions de hausse des matières premières encouragées par l’instabilité politique dans les pays arabes et la crise monétaire qui divise l’Europe actuellement, les bourses mondiales sont indécises. Et alors que l’année 2011 devait être celle du retour à la croissance, la catastrophe nippone sème de nouveau le trouble chez les investisseurs.

Ce climat de tension offre pourtant de belles perspectives de croissance comme ce fut le cas après la crise des années 2000 et nombreux sont les investisseurs à ne pas savoir comment choisir entre la sécurité des produits obligataires et le rendement potentiel des marchés actions.

Les produits structurés, une solution attractive

L’univers des produits structurés offre un panel d’opportunités très vaste aux investisseurs. Il se compose généralement d’une partie obligataire permettant le remboursement du capital à l’échéance et d’une partie dite « optionnelle » indexée sur un actif sous-jacent.

Cet actif sous-jacent peut être un indice (le CAC 40 par exemple), un panier d’action, un taux, etc. Les produits structurés offrent une véritable alternative aux placements traditionnels, plus risqués. Le fort développement qu’ils connaissent depuis plusieurs années s’expliquent par plusieurs raisons :

  • ils offrent des placements avantageux, car pouvant être garantis en capital à l’échéance, ils sont en général disponibles en contrats d’assurance-vie, en comptes titres et dans certains cas en PEA ; ils permettent de profiter de certaines conditions de marché inaccessibles aux produits financiers classiques (arbitrage, etc.)
  • leur commercialisation est fermement encadrée par l’Autorité des Marchés Financiers et l’Autorité de Contrôle Prudentiel, qui ont entre autres défini des règles fondées sur les obligations de bonne commercialisation
  • ils permettent à travers des mécanismes évolutifs de s’adapter à des conditions de marché changeantes

Les produits structurés sont donc une réponse adaptée aux nouvelles problématiques des marchés financiers.

Focus produit : A C G*

*(par souci de discrétion le nom du produit n’est pas dévoilé, par contre son descriptif pour les besoins de l’information est précis)

Le produit A C G est un exemple des innovations dont fait preuve l’ingénierie financière des produits structurés en réunissant une garantie intégrale du capital à maturité et une indexation partielle pouvant être totale à la hausse des marchés actions français.

Au travers d’un produit de maturité 4 à 8 ans, l’investisseur bénéficie :

  • d’un mécanisme automatique de remboursement anticipé : si, à l’issue de l’année 4, la performance de l’indice CAC 40 est supérieure à + 30 %, le mécanisme clic est activé et l’investisseur reçoit 130 % de son capital initial
  • d’une garantie intégrale du capital initial à l’échéance des 8 ans : si, à l’échéance des 8 ans, le mécanisme clic n’a pas été activé précédemment, deux cas peuvent survenir :

• si l’indice CAC 40 enregistre une performance positive ou nulle, l’investisseur reçoit l’intégralité de sa performance + la performance positive de l’indice
• si l’indice CAC 40 enregistre une performance négative, l’investisseur reçoit l’intégralité de son capital initial

Ce produit conçu par l’ingénierie financière d’une grande société financière est à la pointe des produits structurés depuis plus de 10 ans, et s’adresse tout particulièrement aux investisseurs à la recherche d’une alliance entre sécurité et potentiel de rendement élevé.

Conclusion

Bien vous informer. Répartir vos avoirs, suivant les types de produits et dans la durée. Bien cerner votre aversion au risque.

Les produits structurés peuvent être également une alternative dans vos contrats d’assurance-vie, toujours dans la limite de votre aversion au risque boursier, mais son intérêt permettra d’obtenir un rendement plus important que le fonds euros qui a tendance à baisser, d’une année sur l’autre.

Ne pas hésiter à réagir selon vos objectifs.

Partager

A propos de l'auteur

Alain CARNEL

CPI Investissements
Conseil en gestion de patrimoine
CIF n°A008700 auprès CIP. asso. agréée AMF


Téléphone : Tél. : 01 43 05 97 80

Laisser une réponse