En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d'intérêts.

LEFILDENTAIRE est un site réservé aux professionnels de la santé dentaire.
Si vous n'êtes​ pas un professionnel de santé, vous pouvez obtenir des réponses à vos questions par des experts sur Dentagora.fr en activant le bouton Grand Public.

Je suis un professionnel Grand Public

Rencontre avec le Dr Jean-Paul Beyssac

0

Dr Philippe PIRNAY : Votre deuxième roman paru en 2006 représente la suite de la saga débutée avec « Aurore Boréal » en 2004. Comment organisez-vous votre écriture et le temps de travail au cabinet ?

Dr. Jean-Paul BEYSSAC : Si le temps de travail au cabinet est facile à programmer, organiser son écriture est plus complexe. Tout peut venir nourrir l’imagination. On est habité par l’histoire qui se dessine et par les personnages que l’on crée. La tentation est d’écrire sans cesse. Heureusement, vos proches sont là pour vous ramener à la raison. Dès que j’ai le loisir de m’isoler, je prends ma plume.

Dr. P.P. : « La quête des Portes » est une aventure originale où l’héroïne poursuit la réalisation de son idéal : améliorer le sort de l’humanité. Pourquoi avez-vous choisi ce thème d’écriture ?

Dr. J-P. B : Notre monde actuel est violent, journaux, radios et télévisions font de la surenchère sur ce thème. J’ai voulu rétablir un peu l’équilibre en écrivant un roman positif où les personnages sont sympathiques et guidés par un idéal de justice et de fraternité. On voyage en Afrique du Sud, au Soudan et en Ethiopie, on s’instruit sur des thèmes comme le vieillissement, la physique de l’Univers, l’Egypte ancienne et bien d’autres sujets. Tout cela doit vous laisser entrevoir que la vie vaut vraiment la peine d’être vécue.

Dr. P.P. : Vous êtes, on le sent à travers la lecture de vos romans, un passionné de fictions scientifiques. Comment imaginez-vous notre exercice dentaire en 2018, année à laquelle se déroule l’histoire de votre roman ?

Dr. J-P. B : En 2018, l’arrivée prochaine d’un vaccin contre la carie et les maladies parodontales réjouira toute une population mais suscitera une grande inquiétude chez nos confrères. 2018 verra aussi notre presse professionnelle consacrer de plus en plus d’articles aux nouvelles thérapies géniques et à l’utilisation des cellules souches chez la poule pour lui créer une dentition. Les essais sur l’homme souffrant d’édentation seront envisagés à l’horizon 2030.

Dr. P.P. : Vous avez reversé à l’association « Aide Odontologique Internationale » les bénéfices provenant de la vente de votre premier roman à des confrères. S’agit-il ainsi d’associer le roman à la réalité : aider le sort de l’humanité ?

Dr. J-P. B : Bien évidemment et cette dimension caritative m’a aussi donné la force d’aller solliciter tous les acteurs du monde médical pour qu’ils passent commande. Pour nous qui avons l’habitude de recevoir des patients, demandeurs de soins, c’est une démarche que j’ai trouvée difficile. Je tiens donc à remercier tous ceux et toutes celles qui m’ont apporté leur soutien.

Dr. P.P. : En quoi l’exercice de la chirurgie dentaire peut-il vous aider dans l’écriture de votre prochain roman ?

Dr. J-P. B : Dans « le Signe d’Amon », Alex est un jeune homme sans passé. Retrouvé abandonné à l’âge de trois ans dans une église de Bretagne, il sera placé dans des familles d’accueil jusqu’à sa majorité avant de partir à la recherche de ses origines. Celle qui donnera une nouvelle direction à ses recherches s’appelle Irma Con Hotte. En étudiant ses dents de lait précieusement gardées, cette chirurgien-dentiste, titulaire d’un D.U. de pédodontie, va ouvrir de nouveaux horizons à Alex.

Dr. P.P. : Quel est votre plus agréable souvenir dans votre exercice de praticien ?

Dr. J-P. B : Un de mes plus agréables souvenirs, c’est le jour où j’ai posé ma plaque. Après des années d’études, j’étais impatient de mettre mes connaissances au service de ceux qui viendraient me consulter. Aujourd’hui, après plus de trente années d’exercice, leur fidélité et la confiance qu’ils me témoignent sont la plus belle des récompenses.

Dr. P.P. : Et celui d’une expérience que vous aimeriez partager avec nos confrères ?

Dr. J-P. B : Un dimanche de garde, j’ai reçu une séduisante jeune femme qui disait s’appeler Caroline X. Après les soins, en passant sa carte vitale dans le lecteur, j’ai cru à une erreur en voyant s’afficher Ludovic. C’est là qu’elle m’a avoué, avec un sourire désarmant… être un homme.

Partager

A propos de l'auteur

Dr. Norbert COHEN

Rédacteur en chef du magazine LEFILDENTAIRE
Implantologie dentaire
Stomatologue
Docteur en médecine
Diplomé de l'institut de stomatologie et de chirurgie maxillofacial de Paris
Diplômé d'implantologie dentaire
Post graduate de parodontologie et d'implantologie de l'université de New-York
Diplomé de chirurgie pré et peri implantaire
Ex attaché des hopitaux de Paris
Diplômé d'expertise en médecine bucco-dentaire

Laisser une réponse