Coup d’arrêt pour la filière odontologie du Clesi (anciennement université Fernando-Pessoa France), condamnée à la fermeture dans un délai de deux mois par une décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence rendue mardi 27 septembre 2016.
Ouverte en 2012, celle-ci permettait jusqu’alors d’offrir une seconde chance aux aspirants dentistes ayant échoués en PACES, mais surtout de contourner le numerus clausus en vigueur en France via à des accords signés avec plusieurs universités européennes.
Une décision de justice promptement applaudie par Patrick Solera, président de la FSDL (Fédération des syndicats dentaires libéraux) – à l’origine de la plainte – qui saluait en réaction une « victoire pour la qualité de la formation des dentistes au niveau national ». Vécue comme un soulagement par les uns, cette sentence est d’ores et déjà source d’inquiétude pour les quelques quatre-vingts étudiants inscrits en 1re ou 2e année d’odontologie au Clesi, auxquels l’établissement propose de bifurquer sur un cursus en biotechnologie mêlant mécanique et biologie…