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La validation de l’observance thérapeutique

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L’observance thérapeutique reste la condition sine qua none pour qu’un traitement parodontal soit rendu possible et couronné de succès. Cet article a donc pour but de décrire les différents moyens dont dispose le clinicien en parodontie clinique pour s’assurer que le patient a suivi les prescriptions de contrôle de plaque supra et sous‑gingivale.

Une des principales difficultés à laquelle les acteurs médicaux doivent faire face lorsqu’ils ont à prendre en charge la santé de leurs contemporains est d’obtenir leur coopération active et durable au cours, et après un traitement actif. Ceci est surtout vrai pour le traitement des maladies chroniques comme le sont, par exemple, le diabète ou l’hypertension artérielle.

C’est également le cas pour les maladies parodontales où l’observance thérapeutique1 est un pré-requis nécessaire au bon déroulement du traitement puisqu’elle conditionne son succès. C’est donc la première étape, essentielle, de toutes les formes de thérapeutique parodontale, chirurgicale ou non chirurgicale.

En parodontie, les soins de désinfection locale sont prescrits aux patients dès la première consultation ainsi que pendant toute la durée du traitement actif.

Ils sont destinés à contrôler efficacement la flore supra-gingivale ainsi que les premiers millimètres de la flore sous-gingivale. Les buts poursuivis sont (Charon, 2009) :

  • le retour, le plus rapidement possible, à une flore compatible avec la santé parodontale
  • l’arrêt de la progression des pertes d’attache
  • d’autoriser l’élimination du tartre suivie de la cicatrisation des lésions parodontales (i.e. fermeture des poches parodontales)

Qu’un patient2 soit atteint d’une banale gingivite ou d’une parodontite agressive, il reste toujours obligatoirement assujetti à des manœuvres au niveau des surfaces dentaires (notamment au niveau des espaces interproximaux) dont la nature et la fonction sont souvent bien au-delà de celles d’une simple hygiène bucco-dentaire ou d’une toilette classique (Berezow et Darveau, 2011). En cas d’infection associée à des pertes d’attache sévères, les soins locaux font principalement intervenir des brosses à dents, des brossettes interdentaires et des antiseptiques. Dans certains cas, il est même indispensable de prescrire une molécule antibiotique (Walker, Karpinia et Baehni, 2004) (Pantlin, 2008). Contrairement à d’anciens concepts, la nature et la fréquence de ces prescriptions peuvent varier considérablement selon le malade et la maladie. Pour le patient, il est évident que les soins locaux sont fastidieux.

Ils ne seront donc acceptés qu’à la condition que le patient ait compris l’intérêt et les bénéfices qu’il en retirera rapidement. Dans le cas contraire, il est fort probable qu’il les abandonnera à plus ou moins brève échéance, soit par lassitude, soit par manque de résultats probants.

Au total, il apparaît donc essentiel que le praticien et les auxiliaires médicaux (i.e. infirmières, assistantes, hygiénistes) puissent disposer de moyens qui leur permettent de « vérifier » que les soins locaux sont réalisés avec toute la rigueur voulue. Le but de cet article est de décrire les différents moyens cliniques et paracliniques mis à la disposition des praticiens qui leur permettent d’évaluer l’observance des prescriptions afin d’assurer le succès du traitement parodontal.

Les-colorations-dentaires

Fig. 1a et 1b : retour à la santé gingivale après un mois de soins locaux. (a) : aspect clinique à la première consultation, (b) : aspect clinique après un mois de soins locaux ; on observe des modifications majeures entre l’aspect clinique de la gencive Fig. 2 : colorations induites par l’utilisation de bains de bouche à base de chlorhexidine

L’entretien

Au cours de l’entretien mené au début de la seconde consultation, un certain nombre d’informations peuvent être révélées au praticien lui permettant de savoir si les soins locaux ont été réalisés comme prescrits.

Après une période d’environ un mois de soins locaux, le patient est d’abord écouté – autour d’un bureau – sur la nature des événements qui ont eu lieu depuis la première consultation. Lorsque l’infection parodontale est d’emblée active à la première consultation (i.e. présence de saignement, d’halitose, de mobilité, de migration et/ou de suppuration) et que les soins locaux sont réalisés selon les instructions délivrées par le praticien, le patient doit normalement exprimer sa satisfaction et confier que les symptômes invalidants ont disparu ou, à tout le moins, très nettement diminué avec un confort buccal considérablement amélioré.

Par exemple, le saignement et l’halitose sont deux symptômes qui disparaissent habituellement dès la fin de la première semaine de traitement. En cas d’infection sévère, le patient exprime alors – souvent de manière claire – que cette première semaine a été plus ou moins difficile et/ou douloureuse. Bien sûr, si la parodontite était au repos, cette amélioration du confort est nettement moins évidente (ce qui est souvent le cas pour les parodontites chroniques de l’adulte). D’autre part, si à la première consultation, les mobilités sont à mettre exclusivement sur le compte de l’activité infectieuse, le patient, après quelques semaines de soins de désinfection locale, doit avoir la sensation qu’elles sont stoppées, ou très nettement diminuées.

Cependant, s’il existe un trauma occlusal (comme lors des parafonctions par exemple), les mobilités ne seront alors que diminuées et non pas arrêtées (Charon, 2009). En revanche, en cas de non-respect des prescriptions, les symptômes cités ci-dessus ne seront que peu (ou pas) améliorés.

On s’aperçoit donc que les éléments de l’entretien de seconde consultation permettent d’orienter le diagnostic d’observance ou de non-observance. Lui consacrer quelques minutes permet au praticien d’éviter les surprises et de prendre le recul nécessaire au cours de l’examen clinique qui va suivre. En deçà de cette période, on prend le risque de ne pas obtenir la totalité des bénéfices des soins locaux.

L’examen clinique

Un certain nombre d’observations cliniques peuvent servir de critères afin de permettre au praticien de vérifier que l’observance est compatible avec le succès thérapeutique. C’est grâce à cet examen qu’il confirme (ou infirme) la résolution des symptômes décrits ci-dessus.

L’aspect clinique de la muqueuse gingivale

L’examen de la photographie intrabuccale permet de se rendre compte des changements de forme, de couleur et de texture de la muqueuse gingivale par rapport à celle qui a été prise au cours de la première consultation (Fig. 1). En effet, en cas de respect des prescriptions, l’aspect de la muqueuse gingivale redevient conforme aux critères de la santé gingivale (i.e. « muqueuse rose saumon ou corail, piquetée comme une peau d’orange »). Néanmoins, il est possible qu’une gencive apparaisse « saine » alors que l’infection est toujours active. C’est le cas lorsqu’une hygiène dentaire classique a été prescrite chez des patients atteints de lésions profondes associées à une flore sous-gingivale incompatible avec la santé parodontale (comme c’est souvent le cas pour les parodontites agressives).

Dans cette situation, les lésions continuent à évoluer alors que le patient a respecté les prescriptions3. C’est également le cas chez les patients fumeurs ainsi qu’au cours de certaines pathologies immunitaires où les signes d’inflammation clinique sont faibles, même en cas d’infection active (Barbour et al., 1997) (Freriksson et al., 1999).

Les colorations dentaires

La prescription des solutions à base de chlorhexidine entraîne obligatoirement une coloration plus ou moins importante des dents et/ou du dos de la langue. Ceci est surtout vrai chez les fumeurs ou lorsque la concentration et la fréquence d’utilisation de la chlorhexidine sont élevées (Fig. 2) (Mombelli, Cionca et Almaghlouth, 2011).

S’il n’existe pas de coloration brunâtre après un mois de soins locaux à base de chlorhexidine, il y a de fortes chances pour que les prescriptions n’aient pas été suivies comme indiquées. Ceci peut être dû au non respect de l’ordonnance par le pharmacien (i.e. délivrance d’un autre antiseptique que la chlorhexidine), à l’arrêt de son utilisation après quelques jours sous les « conseils » de l’entourage4 ou par peur des effets inesthétiques.

Il est également possible que le patient ait utilisé un dentifrice après le bain de bouche à la chlorhexidine. Or, la majorité des dentifrices du commerce contiennent des agents anioniques détergents qui peuvent capter les molécules cationiques de chlorhexidine et gêner ainsi son action antiseptique rémanente.

Le-saignement-au-sondage

Fig. 3 : mise en place du révélateur de plaque en présence de prothèses, on observe que le révélateur de plaque n’a pas coloré les sites où il existe de la prothèse Fig. 4 : saignement au passage des brossettes interdentaires ; lorsque le parodonte est infecté, le passage des brossettes interdentaires induit immédiatement un saignement qui peut être quelquefois très important et effrayer le patient ; si les prescriptions sont respectées, ce saignement diminue puis stoppe après 8 jours Fig. 5 : passage d’une pâte antiseptique ; afin de vérifier que les lésions sont inactives et que le patient a été observant, il est utile de délivrer une pâte antiseptique à base d’eau oxygénée, de chlorhexidine et de bicarbonate de soude puis de procéder au rinçage à l’eau oxygénée puis à la chlorhexidine ; si le parodonte est assaini, cette manoeuvre ne doit pas induire de saignement

L’indice de plaque

Les indices de plaque (ou d’hygiène) consistent à déterminer visuellement la quantité de plaque supra-gingivale présente sur les surfaces dentaires. Cependant, ces indices ne sont pas utilisables en clinique quotidienne car ils ont été mis au point à des fins épidémiologiques (Green et Vermillon, 1960).

Il est également possible d’avoir recours au révélateur de plaque pour indiquer au patient les sites où il existe « encore » de la plaque dentaire supra-gingivale.

Cependant, cette technique est risquée car le patient peut ne pas avoir été observant au cours des semaines qui ont précédé la consultation mais avoir effectué un brossage des dents « classique » avec un dentifrice quelques minutes ou dizaines de minutes avant la consultation (voire même avoir demandé à se brosser les dents avant de rentrer dans la salle de soins). D’autre part, des prothèses fixées peuvent ne pas retenir la coloration à l’érythrosine et donc diminuer l’efficacité de cette technique (Charon et Joachim, 2010) (Fig. 3).

Du point de vue relationnel, l’utilisation du révélateur de plaque peut également induire un sentiment de culpabilité de la part du patient ce qui ne ferait alors que déclencher des « hostilités »5.

Le saignement au sondage

Le saignement au sondage équivaut à un possible signe d’activité clinique (Lang et al., 1990). Il faut cependant signaler que le sondage ne doit pas excéder 50 à 75 grammes sinon, on s’expose à des « faux positifs » (Listgarten, 1980). De plus, en cas de non observance, et donc en présence d’inflammation, le sondage risque d’être douloureux, voire dangereux (Charon, 2009). Nous verrons plus bas comment circonvenir cette difficulté.

Le passage des brossettes interdentaires

Une des difficultés les plus fréquemment rencontrées en parodontie clinique est de faire respecter le nécessaire passage des brossettes interdentaires dans les espaces interproximaux. En effet, le contrôle de plaque inter-proximale est incontournable puisque les espaces interdentaires sont les sites les plus à risque de perdre de l’attache (Lavstedt, Bolin et Hanriksson, 1986). Cependant, lorsqu’une infection parodontale est active, ce passage entraîne immédiatement un saignement, plus ou moins important, accompagné de douleurs plus ou moins vives, qui peuvent représenter un frein majeur à l’observance (Fig. 4). Si la première consultation a été menée « correctement », le patient aura été prévenu que ce saignement et ces douleurs sont, bien entendu, « anormaux », mais « logiques » compte tenu de la présence de l’infection parodontale, et qu’ils vont disparaître rapidement.

Il est très important que le praticien démontre lui même au patient comment passer franchement les brossettes de part en part des espaces interproximaux (notamment au niveau des dents mobiles où les patients sont quelquefois pusillanimes). Il est également très important d’expliquer au malade que les douleurs et saignements vont disparaître après une semaine environ. Si ces précautions préliminaires sont respectées, l’observance sera au rendez-vous.

Le saignement à la stimulation

Comme il a été dit plus haut, le sondage en présence d’inflammation présente un certain nombre d’inconvénients (Listgarten, 1980).

Afin de s’assurer que les lésions ne sont pas actives et d’éviter une éventuelle contamination d’une lésion à l’autre, on délivrera à la jonction dento-gingivale, à l’aide d’un stimulateur Butler™, un mélange antiseptique à base d’eau oxygénée, de bicarbonate de soude et de chlorhexidine puis on irriguera l’entrée des lésions d’abord avec une solution d’eau oxygénée, puis avec une solution de chlorhexidine (Charon, 2009) (Fig. 5). Cette technique permet d’éviter l’éventuelle contamination de site à site tout en vérifiant que les lésions sont (ou ne sont pas) au repos clinique.

On enregistrera les lésions qui saignent au passage du stimulateur6. Si les soins locaux ont été réalisés avec toute la rigueur voulue par le patient, la stimulation n’entraîne pas de saignement. Si au contraire, le passage du stimulateur induit un saignement de la jonction dento-gingivale (ceci peut ne pas être le cas chez les patients fumeurs actifs), deux situations principales sont possibles :

Dans le premier cas, il s’agit le plus souvent d’une impossibilité anatomique (proximités radiculaires) à passer les brossettes (Fig. 8), la présence de très grandes quantités de tartre (Fig. 9), de soins ou de prothèses faisant obstacles (Fig. 10) ou d’une attitude craintive des patients au niveau de dents mobiles ou porteuses de restaurations prothétiques fixées qu’ils ont peur de desceller.

Dans le second cas, il s’agit souvent d’un manque d’observance de tout ou partie du protocole, notamment du passage des brossettes (dans ce cas, voir plus bas les attitudes possibles).

Les-examens-complémentaires

Fig. 6 : saignement à la stimulation (« BUS ») isolé ; cas où seuls quelques sites sont « BUS+ » ; c’est en général le cas lorsqu’il existe un obstacle anatomique au passage des brossettes interdentaires Fig. 7a et 7b : saignement à la stimulation (« BUS ») généralisé ; (a) : aspect clinique avant le passage du stimulateur ; (b) : après le passage du stimulateur : on observe que la plupart des sites sont « BUS+ » ; c’est en général le cas lorsque le patient n’a pas « osé » passer les brossettes interdentaires

La démonstration par le patient

proximité-radiculaire

Fig. 8a et 8b : proximité radiculaire interdisant le passage des brossettes interdentaires ; (a) : aspect clinique à la première consultation ; (b) : après traitement parodontal actif : dans ce cas, il est possible d’utiliser les Soft Pick 632 de Butler au niveau des incisives inférieures Fig. 9 : présence de quantité importante de tartre interdisant le passage des brossettes interdentaires ; dans ce cas, il est possible d’éliminer délicatement le tartre faisant obstacle qui rend impossible le passage des brossettes interdentaires Fig. 10 : présence d’une restauration interdisant le passage des brossettes interdentaires ; dans ce cas, il est possible de modifier la restauration qui rend impossible le passage des brossettes interdentaires

Un des moyens de « vérifier » que les prescriptions ont été respectées est de demander au patient de montrer au praticien (ou à l’hygiéniste) comment il réalise les soins locaux. Si les soins sont réalisés comme prescrits, le patient ne doit pas avoir d’hésitation. Il indique souvent – avec précision – au niveau de quels sites il éprouve des difficultés. Il est cependant très important de ne pas mettre le patient dans une situation humiliante ou culpabilisante.

Les examens complémentaires

À la condition que le traitement prescrit par le praticien soit adapté, la microscopie à contraste de phase peut être utilisée afin de vérifier l’observance.

Lorsque le métronidazole est prescrit pour contrôler la plaque sous-gingivale, cette dernière doit, en quelques jours, devenir compatible avec la santé parodontale.

L’examen d’un échantillon de plaque sous-gingivale sous le microscope à contraste de phase permet de constater que les bactéries motiles (notamment les spirochètes) ont disparu (Loesche, Grossman et Giodano, 1993). Ce n’est pas le cas lorsque certains patients ne respectent pas la prescription de prise du métronidazole. Les raisons peuvent être les suivantes :

  • la peur des effets secondaires
  • l’impossibilité d’abstinence d’alcool durant la prise
  • l’interruption de la prescription avant la période indiquée
  • la diminution de la posologie
  • le non-respect des soins locaux avec pour conséquence la réinfection des lésions

Que faire en cas de non-observance ?

Cette situation est souvent mal vécue et redoutée par le praticien et/ou le patient. Par souci de pragmatisme, les attitudes suivantes sont conseillées :

  • ne pas procéder à l’élimination du tartre
  • éviter de culpabiliser le patient
  • endosser la responsabilité de « l’échec »
  • valider que les soins locaux préconisés sont difficiles à réaliser
  • chercher les raisons – physiques et/ou psychologiques – qui ont conduit à cette situation
  • recommencer la démonstration des soins locaux avec fermeté, mais patience et mansuétude
  • proposer de l’aide en cas de nécessité

Enfin, en cas de « démission » du patient, il semble préférable de ne pas « fermer définitivement la porte ». Si la relation thérapeutique ne parvient pas à s’établir, il est opportun de faire savoir au patient qu’il sera toujours le bienvenu dès qu’il aura pris la décision de reprendre son traitement7.

Conclusion

On s’aperçoit qu’il existe des moyens objectifs mis à la disposition du praticien pour valider ou invalider l’observance thérapeutique. Ils permettent au praticien de prendre la décision de poursuivre, d’interrompre ou de modifier le traitement. Il semblerait que tout se joue lors de la première consultation au cours de laquelle le patient aura été informé sur la nature de son problème parodontal ainsi que des différentes contraintes et des bénéfices associés au traitement parodontal.

Si les procédures sont adaptées, les patients trouvent rapidement leur autonomie et n’auront plus besoin d’être accompagnés aussi souvent.

Enfin, il est très important, pour « donner envie » au patient de surmonter les difficultés, d’insister sur les bénéfices du traitement (plutôt que sur le traitement).

Ceux-ci doivent être clairement expliqués en y prenant tout le temps nécessaire (une simple ordonnance en urgence ne suffirait pas). On évitera alors les frustrations réciproques génératrices de conflits quelquefois majeurs.

Remerciements : Les auteurs tiennent à remercier vivement les docteurs Sandrine KERISIT, Marjorie BLONDEAU et Alain RIVAULT pour leur aide précieuse au cours de la rédaction du manuscrit.

Bibliographie

1. Barbour S.E., Nakashim K., Zhang J.B., Tangada S., Hahn C.L., Schenkein H.A. et al. – Tobacco and smoking : environmental factors that modify the host response (immune system) and have an impact on periodontal health. Crit Rev Oral Biol Med 8 : 437 – 460, 1997.
2. Berezow A.B. et Darveau R.P. Microbial shift and periodontitis – Periodontol. 2000 55 : 36 – 47, 2011
3. Charon J. – Parodontie Médicale. Innovations cliniques. 2nd édition. CDP Editions, Paris, 2009.
4. Charon J. et Joachim F. – Quelle est la place de la microbiologie en parodontie clinique. Le Fil Dentaire 58 : 14 – 18, 2010.
5. Freriksson M.I., Figueredo C.M.S., Gustafsson A. et Bergström K.G. – Effect of periodontitis and smoking on blood leukocytes and acute-phase proteins. J Periodontol 70 : 1355 – 1360, 1999.
6. Greene J.C. et Vermillon J.R. – The simplified oral hygiene index. J Am Dent Assoc 68 : 7, 1960.
7. Lang N.P., Tonetti M.S., Suter J., Sorrel J., Duff G.W. et Kornman K.S. – Effect of interleukin-1 gene polymorphisms on gingival inflammation assessed by bleeding on probing in a periodontal maintenance population. J Periodontal Res 35 : 102 – 107, 2000.
8. Lavstedt S., Bolin A. et Hanriksson C.O. – Proximal alveolar bone loss in a longitudinal radiographic investigation. II. A ten-year follow up in an epidemiological material. Acta Odontol Scand 44 : 199 – 205, 1986.
9. Listgarten M.A. – Periodontal probing. What does it mean ? J Clin Periodontol 7 : 165 -176, 1980.
10. Loesche W.J., Grossman N. et Giodano J. – Metronidazole in periodontitis. IV. The effect of patient compliance on treatment parameters. J Clin Periodontol 20 : 96 – 104, 1993.
11. Mombelli A., Cionca N. et Almaghlouth A. – Does adjunctive antimicrobial therapy reduce the perceived need for periodontal surgery ? Periodontol. 2000 55 : 205 – 216, 2011
12. Pantlin L. – Is there a role for antibiotics in periodontal treatment ? Dent Update 35 : 493 -496, 2008.
13. Slots J. et Rams T. – Use of antibiotics in periodontal therapy. Advantages and disadvantages. J Clin Periodontol 17 : 479 – 493, 1990.
14. Walker C.B., Karpinia K. et Baehni P. – Chemotherapeutics : antibiotics and other antimicrobials. Periodontol 2000 36 : 146 – 165, 2004.

1 Aussi appelée « compliance » par anglicisme.
2 Pour des raisons de simplicité, cet article est rédigé au masculin, aussi bien pour les patients que pour les praticiens. Évidemment, il concerne également les partenaires féminines.
3 Ce que l’on qualifiait auparavant de parodontites ou lésions « réfractaires ».
4 Professionnel et non professionnel.
5 Il serait en quelque sorte sans « porte de sortie » car « pris la main dans le sac ».
6 Sites dits « BUS positif » (acronyme de « Bleeding Upon Stimulation »).
7 En cas de non-observance, la poursuite d’un traitement chirurgical et non chirurgical, mettrait le praticien en conflit avec le code de la santé puisque l’on sait qu’il est voué à l’échec.

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A propos de l'auteur

Dr Jacques Charon

Parodontiste exclusif, Lille

Dr. Joël BEAULIEU

Dr en Médecine dentaire, Laval, QUEBEC
Formateur à l’Académie de Paro (Aix en Provence)

Dr. Frédéric JOACHIM

Parodontiste/Implantologiste, Lille

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