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« Face au contexte de crise, nous faisons preuve d’adaptabilité pour préserver à la fois votre relation patients et votre trésorerie »

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RGC Contentieux est une société spécialisée dans le recouvrement dentaire. Sans frais de dossier ni avance de frais, elle propose aux praticiens d’obtenir le solde des dettes laissées par certains de leurs patients. Malgré la crise actuelle liée à la Covid-19, elle continue de répondre présent avec des méthodes adaptées. Nous avons rencontré son dirigeant, Steve Manai.

Quels sont les services proposés par RGC Contentieux ?

Steve Manai : Cette société, que j’ai créée il y a dix ans, est spécialisée dans le recouvrement de créances dentaires. Elle s’adresse à tous les chirurgiens-dentistes, omnipraticiens comme spécialistes, victimes d’impayés, que leurs montants atteignent quelques dizaines d’euros pour un détartrage ou plusieurs centaines voire milliers d’euros pour des soins plus lourds avec pose de prothèses ou d’implants.

Quels sont les principales situations que vous rencontrez ?

S.M. : Les cas sont variés. Il peut s’agir de patients qui ne répondent plus après avoir émis un chèque sans provision ; de soins réalisés sur un enfant dont les parents, divorcés, se renvoient la balle pour le règlement ; de patients « amis d’amis » qui s’avèrent être de mauvais payeurs ; ou encore, de personnes qui « oublient » leurs moyens de paiement et qui malheureusement ne repassent pas au cabinet… Les praticiens leur avaient fait confiance et se retrouvent désarmés. Nous connaissons bien leurs problématiques. aussi, nous avons mis en place des techniques et des argumentaires adaptés pour obtenir le versement des sommes dues, tout en préservant la relation soignant-soigné.

Quel impact, la pandémie de Covid-19 a-t-elle eu sur votre activité ?

S.M. : Malgré la crise, notre structure a résisté. Durant le premier confinement, nous sommes restés actifs et nous avons traité un grand nombre de petites créances qui pouvaient être aisément recouvrables par carte bancaire ou virement. Ces actions ont, je pense, rassuré nos clients qui ont continué à percevoir des recouvrements entre le mois de mars et avril, malgré la fermeture de leur cabinet. Nous avons également maintenu notre activité lors du second confinement. Nous avons constaté un certain nombre d’impayés de la part de personnes ayant entamé des soins mais déclarant finalement ne pas avoir les moyens d’en assumer les frais. Nous avons donc répondu présents auprès des praticiens mis devant le fait accompli, en adaptant toutefois nos méthodes pour trouver des solutions souples et satisfaisantes pour les chirurgiens dentistes comme pour les patients, certains étant effectivement en grande difficulté financière.

Que répondez-vous aux praticiens qui hésitent à faire appel à une société telle que la vôtre ?

S.M. : Par principe, tout soin réalisé doit être payé. Nous sommes là pour aider les praticiens et éviter que de petites dettes amoncelées au fil des mois finissent par représenter de grosses pertes. Notre rôle est également de préserver l’image des cabinets : nous nous y employons, en veillant à obtenir des accords de paiement tout en traitant les patients avec respect et dignité. Nos honoraires sont calculés en pourcentage du montant des sommes récupérées, sans minimum exigé. Les praticiens n’ont aucun frais à avancer et n’ont rien à verser en cas de non recouvrement.

Quel est le meilleur moment pour faire appel à vous ?

S.M. : Le « bon moment » pour nous confier un dossier est de deux à trois mois après avoir constaté le retard de paiement, lorsque l’envoi de recommandés n’a pas abouti. En revanche, passé ce délai, mieux vaut ne pas tarder. Le temps est l’ennemi des praticiens : plus ils attendent, plus leurs patients risquent d’être difficiles à retrouver pour cause de changement d’adresse et de coordonnées. Cela rend le recouvrement plus complexe.

Quels documents faut-il vous fournir ?

S.M. : Le dossier à constituer est simple : nous avons besoin des coordonnées postales et téléphoniques du patient ainsi que de la date et du montant de la créance. En revanche, la créance doit dater de moins de cinq ans.

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