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La bourse et vous

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« Quelle attitude à adopter face à la situation boursière de cet été ? La crise de l’immobilier américain et des crédits aux Etats-Unis était latente depuis plusieurs mois. En fait, lorsque l’on organise sa gestion patrimoniale de façon équilibrée, ce type d’évènements ne doit pas nous bousculer outre mesure. Pourquoi ? Votre patrimoine est en général réparti par tiers dans différentes perspectives, l’immobilier résidentiel, l’immobilier locatif, et enfin le financier (l’assurance vie, et en dernier la bourse). Ces pourcentages peuvent varier selon vos aspirations et votre sensibilité. »

Composant le tiers financier, vous disposez du placement sécuritaire, ce que l’on appelle « la poire pour la soif », en cas de besoin. Vous disposez également de l’assurance vie qui peut être répartie sur des supports en unités de compte (OPCVM, SICAV ou FCP) et également sur le fond général des compagnies, en euros et dont le rendement tourne actuellement entre 4 et 4,5 % par an.

Il nous reste les placements boursiers : le PEA, le compte titre et les unités de compte (SICAV ou OPCVM qui existent aussi dans les contrats d’assurance vie). Cela doit représenter la moitié de ce tiers et il doit être relativement exposé pour performer. Cependant, nous savons que ces sommes placées de façon volatile peuvent gagner 20, 30, 40 % mais également perdre 20, 30, 40 % et c’est là que vous devez être conscient de votre aversion au risque : il ne faut jamais se demander : « suis-je susceptible de gagner ?», mais « combien suis-je prêt à perdre ? ».

Quelle attitude adopter au moment de faire un placement financier ?

  1. Regardez le marché, est-il haut ou bas, dois-je y rentrer ou attendre ?
  2. Votre conseil vous interroge sur votre attitude par rapport au risque répondez avec la plus grande franchise.
  3. Déterminez la durée de votre placement si celui-ci est sur deux ans. Le risque à prendre sera différent d’une durée de six ou huit années.
  4. Si vous envisagez un placement à long terme, dites vous qu’il n’est pas immuable et que vous allez faire des arbitrages pendant la vie de ce placement.
  5. Votre conseil doit vous apporter plusieurs possibilités de placements.
  6. Lorsqu’il y a des fluctuations comme celles de cet été, vérifiez en premier lieu si vos avoirs sont placés sur ces valeurs.
  7. Vous devez vous informer sur chaque valeur ; faites-le avec les fiches AMF, votre conseil doit vous les fournir. Il y a des périodes où l’on doit se lettre à « l’abri », et d’autres où il faut prendre des risques, mais chacun a sa limite et c’est dans cette limite qu’il faut agir. Si votre aversion au risque est grande, vous n’investirez que 20 % de cette somme en « actions » et 80 % en « sécuritaire ».

Si au contraire vous cherchez la performance, vous n’hésiterez pas à allez jusqu’à 60 ou 70 % et peut-être même 100 % pour une certaine durée sur des positions risquées.

Comment savoir ce qu’il faut faire ?

Si cela était aussi simple, cela se saurait. Ce qu’il faut avoir en tête pour les placements boursiers, c’est qu’il y a toujours une part de risque, si minime soit-elle.

Soit vous aimez la bourse, vous avez du temps et vous le faites seul. C’est possible, bien que dangereux. Soit vous disposez d’un conseillez qui vous oriente, vous propose une répartition suivant votre aversion au risque, mais c’est vous qui prenez la décision.

Soit vous ne désirez rien faire, et vous signez un mandat de gestion avec des sociétés de gestion de portefeuille dont c’est le métier, ce qui ne vous empêche pas de définir le pourcentage de risque que vous êtes prêt à prendre.

Il est enfin possible de mixez les deux précédentes possibilités. L’ensemble de votre placement « à risque » doit se situer autour de 10 à 15 % de votre patrimoine au maximum sauf si vous êtes dans une attitude plus agressive face au risque boursier. D’autre part, sachez que, plus vous avez le temps, plus vous pouvez prendre des risques et que plus vous allez en âge, plus il faut vous mettre en sécuritaire.

Sachez également qu’un investisseur qui verse régulièrement une somme mois par mois avec la même répartition « lisse » son risque sur la durée de son placement : il pourra donc faire face plus facilement aux fluctuations des marchés boursiers.

D’autre part, il est très important de savoir prendre ses bénéfices, « les arbres ne montent pas au ciel », la bourse non plus ! C’est ce qui a causé certaines surprises dans les années 2000.

Vous devez prendre en compte la durée. Cela n’engage que moi, mais je ne pense pas qu’il faille viser seulement le long terme. Comme le disait un économiste bien connu : « investir à long terme ne sert à rien car à long terme nous serons tous mort. »

Par rapport à cette pensée, il faut prévoir des placements sur lesquels vous devez pouvoir agir, changé d’orientation, et s’il le faut à 180 degrés. Vous devez donc diversifier, gardez une souplesse dans la gestion et gardez une partie de disponible sur des produits garantis.

La particularité des contrats d’assurance vie

Nous n’allons pas faire un topo sur les contrats d’assurance vie qui ont été décrit dans de précédents articles, cependant j’aimerais vous rappeler que certaines compagnies ont innové avec de nouveaux contrats en proposant différentes options que je vous livre ici :

  • Arbitrages ponctuels ;
  • Arbitrages programmés ;
  • Dynamisation progressive ;
  • Dynamisation du support sécuritaire ;
  • Sécurisation des plus values ;
  • Arrêt des moins values ;
  • Garanties décès plancher ;
  • Accès Internet pour visualiser la situation du contrat ;
  • Accès Internet pour arbitrer (en général par votre conseiller, raccourci le délai d’arbitrage) ;
  • Mandat de gestion avec détermination à l’avance du taux de risque.

Ces différentes options ne sont pas toutes réunies dans un seul contrat, mais votre conseiller vous proposera les contrats réunissant ces options : elles peuvent avoir un coût qui est indiqué dans les conditions générales des contrats. Ces options vous permettent de limiter votre risque et de le contrôler en partie.

En conclusion

– Bien vous informer ou vous faire informer ;
– Répartir ses avoirs, dans les types de produits et dans la durée ;
– Bien cerner votre aversion au risque ;
– Ne pas hésiter à réagir selon vos objectifs.

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A propos de l'auteur

Alain CARNEL

CPI Investissements
Conseil en gestion de patrimoine
CIF n°A008700 auprès CIP. asso. agréée AMF


Téléphone : Tél. : 01 43 05 97 80

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