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Les bonnes résolutions pour la nouvelle année

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Profitez de cette fin d’année pour auditer votre patrimoine et lui offrir un beau lifting pour la nouvelle année !

Faites le point de votre situation : mariage, pacs, ou concubinage

Vous vivez en couple en concubinage, et vous souhaitez protéger le patrimoine constitué des droits de mutation et la personne avec laquelle vous vivez.

Alors sans aller jusqu’au mariage, vous pouvez déjà opter pour le PACS, selon les situations (à calculer). Vous pourrez payer moins d’impôts qu’en restant célibataire !

D’autre part, si vous voulez protéger votre compagne (compagnon), une fois pacsé, il ne vous restera plus qu’à faire un testament dans lequel vous désignerez la personne à protéger.

Ainsi, comme pour un couple marié, en cas de décès de l’un ou de l’autre, il n’y aura pas de droits de mutation.

L’avantage du PACS par rapport au mariage est la facilité avec laquelle vous pouvez dissoudre ce lien : une simple lettre recommandée + AR et pas de prestation compensatoire !

Ce statut est donc beaucoup moins protecteur que le mariage.

Ainsi, par exemple, si Mme ou Monsieur, ne dispose que de faibles revenus, il sera certainement recommandé d’opter pour le mariage. Bien entendu, attention au retour de bâtons pour le jour où vous n’êtes plus d’accord, car alors l’addition risque d’être salée, pour le pourvoyeur de revenus !

Le plus souvent la femme, qui élève les enfants, conservera la maison où réside la famille même si c’est Monsieur qui paye les mensualités du prêt… Un homme avertit en vaut deux !!!

Faites le point de votre trésorerie

Il n’est pas rare de constater des dépôts importants en livret A, LDD ou autres livrets d’épargne. Il est important de faire le point car au-delà des plafonds des livrets A (22 000€) et LDD (12 000 €), la rémunération est amputée de l’impôt et des CSG/CRDS, même si celle-ci est plus douce depuis la flat tax.

Ainsi, une rémunération de 0.75% brute passera à 0.525 % pour une flat tax de 30 % !

Il y a bien entendu mieux à faire. Structurer votre trésorerie et ne conserver que le nécessaire sur les livrets A et LDD dans la limite des plafonds exonérés. N’oubliez pas que chaque membre du couple peut y avoir droit. Donc si besoin, vous aurez 4 livrets en tout.

Au-delà, il convient de faire le point des sommes disponibles et de vos objectifs, pour affecter utilement et efficacement ces capitaux. Si vous ne souhaitez pas bloquer ces sommes, vous opterez pour l’assurance-vie qui reste un placement tout à fait intéressant tant en matière d’outils de gestion proposés que de fiscalité sur l’impôt sur les plus-values ou intérêts financiers ou encore de fiscalité de transmission.

Faites le point de vos décisions concernant les Madelin et Perp

En effet, dans le cadre de l’année blanche, comme les cotisations Madelin ou PERP n’étaient pas déductibles dans de nombreux cas, il est tout à fait possible que vous ayez fait des versements minimum. Aussi attention pour 2019, car vous subirez la loi qui plafonne les versements de la manière suivante : (versements Madelin/PERP 2017 + versements Madelin/PERP2018)/2 = versement 2019 maximum déductible.

Il est important pour vous d’anticiper ce point car dans cette hypothèse, votre revenu imposable, et donc vos impôts, risquent d’être plus élevés.

Faites le point de vos contrats d’assurance-vie après les turbulences boursières et la baisse du rendement des fonds euros

C’est l’occasion de voir comment votre portefeuille d’assurance-vie a résisté aux variations des marchés financiers. Les fonds euros, sans surprise, voient leur rendement qui s’érodent lentement mais sûrement, hormis les fonds euros immobiliers qui continuent à caracoler en tête des classements.

Vous commencerez par faire le constat des baisses réalisées sur vos unités de compte.

Vous pourrez ainsi vérifier que votre niveau de risque a bien été respecté, en d’autres termes, que la baisse constatée correspond bien à votre niveau de risque.

Exemple – Niveau de risque prudent : actifs risqués inférieurs à 30 %, ce qui doit se traduire par une baisse maximale de : Baisse des actions de 10%, vous n’en prenez que 30 %, soit une baisse de l’ordre de 3 %.

D’autre part, ce niveau de risque retenu vous correspond-il bien ?

En d’autres termes, est-ce que vous supportez bien une baisse de 3 % ou non.

Sinon, il convient de modifier votre niveau de risque en passant en niveau de risque sécuritaire.

Suite à la baisse des marchés, ce peut être aussi, l’opportunité de rentrer sur des marchés bas (nous n’avons pas dit les plus bas) et donc prendre des risques un peu plus élevés à condition de supporter la volatilité (à savoir les hauts et les bas de marchés).

Et si vous voulez sécuriser, vous pouvez aussi opter pour une partie de votre portefeuille assurance-vie pour une unité de compte dite euro-croissance.

Ainsi, vous pouvez être indexé sur les marchés financiers et bénéficier d’une garantie en capital, à condition de ne pas sortir avant 8 ans. Si vous sortez avant 8 ans, vous risquez une perte en capital. C’est une solution tout à fait intéressante pour une partie du portefeuille assurance-vie car en rentrant sur des marchés bas, vous pouvez espérer une bonne rentabilité tout en vous protégeant grâce à la garantie en capital.

Enfin, bien sûr, il faudra en profiter pour faire l’audit total du portefeuille et arbitrer les supports qui ne sont pas au rendez-vous ! A savoir, conserver des supports qui ont un bon rapport performance/risque. Tous ceux dont les risques sont supérieurs à la moyenne pour une performance moindre que la moyenne seront éliminés.

Faites le point de vos estimations de pensions de retraite et adapter votre patrimoine et fiscalité en conséquence

Il semblerait qu’un grand nombre de jeunes retraités actuels pensent qu’il vaudrait mieux anticiper au plus tôt le montant des pensions de retraite afin d’adapter au plus vite le patrimoine et les efforts d’épargne. Ils pensent qu’il faudrait se pencher sur le sujet dès la quarantaine.

Nous ne pouvons que valider cette sage démarche qui vous donne toutes les chances d’atteindre votre objectif.

Exemple – A partir de 55 ans, vous placez 250 €/mois à 3.5 % durant 10 ans. Le capital constitué est estimé à : 35 858 €.

Vous placez cette même somme durant 20 ans, lors de vos 45 ans.

Le capital estimé est alors de 86 717 € !

C’est sans compter les effets de leviers fiscaux et d’emprunt à des taux très compétitifs.

Notre conseil – La nouvelle année peut être l’occasion de jeter de nouvelles bases pour votre patrimoine, pour adapter celui-ci à notre nouvel environnement économique et fiscal.

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A propos de l'auteur

Catherine BEL

PATRIMOINE PREMIER/ALTHOS-PATRIMOINE


Téléphone : 01 45 74 01 05

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