Les sondages menés auprès des français et initiés par les organismes officiels indiquent que nos concitoyens nous demandent en priorité plus d’informations. Quoi de plus légitime, mais également quoi de plus difficile !
Billets d’humeur
Les incisives coupent, les canines arrachent et les molaires écrasent ! En un mot, la bouche dévore. Voilà ce que nous avons tous appris à l’école primaire. Mais si les dents ne servaient qu’à mordre, mâcher ou réduire en menus morceaux les aliments, la profession de chirurgien-dentiste ne serait que très moyennement intéressante.
Claude Olivenstein nous informe dans « Écrits sur la bouche » qu’un « Prix Nobel avec une rage de dents n’est qu’une bête qui gémit ». Voilà une phrase qui fait réfléchir !
Il se publie par an des milliers d’articles dit « scientifiques » dont la majorité n’est lue que par une minorité de personnes. Seuls les spécialistes prêtent un intérêt à la question posée.
Mais qui donc nous décerne le diplôme de « Docteur en chirurgie dentaire » ?
Comment peut-on expliquer que le Droit et la Santé soient réunis au sein d’une même université ? Qu’y a t-il donc de commun entre le Droit et la Santé ? Le droit à la santé peut-être ? Est-ce que Médecine et Droit sont compatibles avec l’exercice quotidien et une relation médecin/malade de qualité ? Que devient la médecine quand le droit s’en mêle ? Que devient le droit quand la médecine s’en mêle ?
Parfois, après quelques années d’exercice, il peut nous arriver de poser la question : “Que faudrait-il pour que je puisse m’épanouir dans ce métier quelquefois si dur et si frustrant ?”. Il se pourrait bien qu’il faille réunir plusieurs conditions.
Lorsqu’un dentiste, tout frais émoulu de la Faculté, décide de s’installer, il sait qu’il faudra qu’il investisse des sommes rondelettes. Il faudra acquérir (ou louer) un local, y faire des travaux d’aménagements et acheter du matériel, etc. Alors, des fournisseurs de matériel dentaire accortes viendront cogner à son huis pour lui proposer ce qu’il y a de mieux en leur expliquant que le patient est d’abord impressionné par la technique moderne. Soit !