Différentes méthodes de stimulation des points d’acuponcture peuvent être utilisées : elles sont sélectionnées en fonction du type de résultat attendu.
Les stimulations caloriques ou “moxas” : elles peuvent être réalisées avec des appareils électriques comportant une résistance chauffante, mais leur qualité quant à l’intensité et la durée de leurs effets s’avère optimale lorsqu’elles sont assurées selon les modalités classiques traditionnelles recourant à l’utilisation de poudre d’armoise, en petite cônes ou en “cigares” : l’inconvénient majeur alors est l’odeur pas désagréable mais assez forte qui en résulte.
Les stimulations fréquentielles : certains appareils permettent d’utiliser des fréquences électriques ou électromagnétiques, d’autres des émissions lasers, ou des projections lumineuses modulées par des filtres de couleur. (cette dernière application n’est valable que dans un nombre très limité d’indications). La stimulation par appareils électriques reste la plus simple et la plus courante, y compris évidemment la stimulation par implantation d’aiguilles dans le cadre de certaines indications comme l’acuponcture-analgésie.
Les stimulations manuelles digitales : elles comportent avant tout la stimulation manuelle des aiguilles implantées, en vue d’en renforcer l’action : c’est d’ailleurs le mode de stimulation le plus couramment utilisé.
Les aiguilles
- De différentes tailles, selon les zones d’implantation.
- Systématiquement “à usage unique” pour des raisons d’asepsie.
- Avec désinfection systématique de la peau localement.
- Piquées selon une technique simple visant à passer très rapidement la barrière épidermique et à parvenir au niveau du derme, à une profondeur moyenne de quelques millimètres en général, et pratiquement toujours dans une direction définie et avec une inclinaison particulière.
- Pouvant être si nécessaire l’objet d’une implantation “traçante” sur un axe précis correspondant à un segment de trajet d’un méridien.
Mais cela peut aussi désigner le massage manuel de certains points d’acuponcture, sélectionnés toujours en fonction des manifestations pathologiques à traiter : cette technique peut être efficace dans un assez grand nombre de cas, mais seulement si les stimulations sont appliquées selon des critères de durée, de technique, et d’associations de points strictement définis par la tradition. C’est dire que les techniques occidentales couramment utilisées par les masseurs-kinésithérapeutes ne sont pas, dans l’ensemble, compatibles.