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Hypnose, es-tu là ?

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Maintenant voyons ce qui caractérise le cerveau gauche et le cerveau droit :

A la lecture du tableau ci-dessous, il est évident que le cerveau gauche du patient doit être notre partenaire et non un résistant aux soins et à la communication. En fait cela revient concrètement à « neutraliser » au maximum ce cerveau gauche, et donc à stabiliser puis utiliser les ressources du cerveau droit. Dans la mesure du possible bien sûr, car comme le dit Milton H. Erickson, l’inconscient n’est pas « plus intelligent » que le conscient… et naturellement aussi, dans certains cas pathologiques, il peut y avoir une impossibilité physiologique.

cerveau gauche droit

Il faut donc « installer cérébralement » son patient sur le fauteuil dentaire. Tout « ancrage » du cerveau gauche doit être proscrit : par exemple, le patient doit être en position jambes et mains décroisées ; puis pour l’hypnose proprement dite utiliser la métaphore du patient : ses loisirs, un lieu (montagne, mer, campagne) ou plus généralement un souvenir agréable.

Le praticien doit obtenir une dissociation, une relaxation, et donc un « lâcher-prise » idéalement pour le patient. Les limites de l’hypnose comme outil clinique sont les limites que le patient nous donne… Le but étant de passer de l’anxiété (toujours présente) à un état plus agréable avec acceptation consciente et inconsciente du patient. Il faut rappeler que l’importance du langage non verbal représenterait 70 % de la communication.

Nous ne pouvons développer ici les différentes techniques d’hypnose employées mais il faut retenir les phénomènes obtenus les plus importants : catalepsie, régression en âge, distorsion du temps, altérations sensorielles, hallucinations, modifications de mémoire, comportements post-hypnotiques suggérés. Tous ces phénomènes spécifiques de l’hypnose, selon Erickson et Rossi, sont des éléments de comportements dissociés qui ont été normaux à un moment du développement de l’individu. Il se conçoivent en pratique, dans la mesure où l’hypnose est basée sur l’activation des circuits neurologiques, datant le plus souvent de la petite enfance.

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A propos de l'auteur

Dr. Bruno DELCOMBEL

Dr en Chirurgie Dentaire, Lyon 1
C.E.S Psychologie Médicale Générale
Praticien qualifié en hypnose clinique et psychothérapie ericksonienne
IMHE de Paris agréé
Fondation Erickson Phoenix USA
Hypnothérapeute certifié (AFNH)
Formateur

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